PhD thesis,

The Role of Spatial Planning in the Environmental Management of Public Spaces of Residential Neighbourhoods in the City of Nairobi, Kenya, 2012

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(2012)

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  • @j.bourniquel

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  • @j.bourniquel
    9 years ago
    "The Role of Spatial Planning in the Environmental Management of Public Spaces of Residential Neighbourhoods in the City of Nairobi,Kenya" est le mémoire du docteur Micah Makworo pour la soutenance de sa thèse en Landscape Architecture à l'université JKUAT ( Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, Kenya) en 2012, sous la supervision du professeur Bernard Moirongo. Le Dr. Makworo est actuellement Senior Lecturer du département de Landscape Architecture à la JKUAT. Nairobi est une ville en proie à un étalement urbain que ne contrôle pas la planification, bien incapable d'assurer une ville durable. Alors que la planification est la base de la gestion environnementale, les trajets domicile-travail s'intensifient. Selon le Director of City Planning, City Council of Nairobi (The Standard, Thursday,September 22, 2011) : Informality has grown faster than expected...We are a city experiencing a lot of exclusion where the benefits of the city are enjoyed by a few. We need to ask ourselves whether urbanization is urban sprawl or properly organized cities.(…) We need to change to policy regimes that will offer development options. Currently, we have some public policies, which instead of intervening, tend to lubricate the problems bedeviling urban planning." Les services de planification et de gestion se renvoient respectivement la responsabilité de cet état de fait. Afin de rendre la ville plus durable, l'étude se propose d'étudier comment l'urbanisme pourrait permettre de remédier ou prévenir la perte de qualité des rues générée par le modernisme (fonctionalisme, renouvellement urbain, malls). Ceci afin de permettre aux rue de retrouver un caractère accueillant qui favorise la présence humaine, donc les interactions et le développement des zones résidentielles. On vise donc in fine la réduction de la dichotomie entre les zones purement résidentielles et les zones où l'on travaille. Notons que Public space dans cette étude signifie rue (cf p.24) et que Public space environment (cf p.26) n'est en effet pas à considérer sous l'angle écologique, mais dans le sens plus général de qualification de la désirabilité du lieu : espaces verts, niveaux de pollution, présences humaines et de véhicules, qualité de la chaussée. Contrairement à la ville traditionnelle qui savait empiriquement rendre les rues vivantes, les acteurs du développement urbains ne disposent plus des codes adéquats aujourd'hui. L'étude se propose donc d'étudier les conditions (patterns au sens défini par C Alexander ) qui permettent à la rue d'être un environnement favorable aux activités humaines. Après un rappel des bases du PSEM (Public Space Environmental Management), une revue des principales théories et concepts d'urbanisme met en évidence qu'elles ne permettent pas d'expliquer les problèmes de "qualité environnementales" des rues, qu'elles n'ont sans doute pas assez pris en compte. Une étude est effectuée dans 10 quartiers représentant le spectre de Nairobi (3 niveaux de revenus, et deux types de configurations spatiales du réseeau de rue pour chaque niveau). 120 des 369 rues concernées sont analysées (récolte de données des patterns et des conditions environnementales par données existantes et interviews, puis analyse statistique). On montre une corrélation entre les caractéristiques d'urbanisme et les conditions environnementales. On identifie 9 caractéristiques qui interagissent sur les conditions environnementales : • relationship of public space with boundaries that define it • control of public space • scale of space • connectivity of public space • integration of public space (au sens défini en Space Syntax) • Ecological balance • land use planning • transportation planning • provision of public space services. L'étude recommande donc d'étudier ces caractéristiques lors de la planification ou du renouvellement d'une rue. L'idée de vérifier les fondamentaux des caractéristiques utiles de la rue est très intéressante. L'approche scientifique, basée sur des données et une étude statistique est elle aussi louable car elle tranche par rapport aux théories non fondées. Par contre, cette étude soulève quelques intérogations . Un choix fondamental pose question : était-il judicieux de faire l'étude sur tous les types de quartiers résidentiels de Nairobi ? La base du raisonnement est qu'une ville plus durable serait permise par une amélioration des qualités de vie de la rue. C'est une louable prise en compte en termes de planification de la réalité africaine : la rue est le lieu de vie de la majorité (pauvre) des hommes. Mais l'élite, qui habite les zones résidentielles aisées, vit elle dans les bâtiments ou en voiture. Il n'est pas sur que les préconisations de la planifications ni leur implémentation permettent de modifier son mode de vie. Les conditions (financements, études urbanistiques éventuelles, construction) ne sont pas non plus les mêmes dans les différents types de quartier. La volonté de déterminer des caractères universels est donc étonnante : alors que l'étude est basée sur des faits, elle ne semble pas prendre en compte la différence des modes de vie et de ville. Une étude excluant les quartiers les plus aisés aurait sans doute été plus judicieuse. Par contre, en termes de mise en application, le problème s'inverse. Si les règles d'urbanisme peuvent être implémentées dans les quartiers planifiés (classes aisées et moyennes), les bidonvilles se construisent actuellement contre la planification. L'application de ces principes serait donc plutôt à réserver à la requalification des quartiers informels. Nonobstant cette restriction, les caractéristiques préconisées font sens. La non concordance entre habitat et zones de travail est l'un des problèmes majeurs des bidonvilles, comme l'insécurité. Serge Salat caractérise les bidonvilles d'Afrique du Sud par un déficit de propriétés d'émergence (ie régénération naturelle de la ville), notamment en terme de variabilité des surfaces de lots, mais Space Syntax les caractérise aussi par la spécificité configurationnelle de leur réseau de rue : déconnecté du réseau global et refermé sur lui-même. Il n'est pas financièrement possible d'agir sur toutes les rues, notamments les plus petites comme l'étude le suggère, mais l'identification des besoins de reconnection mène au réaménagement/percement de nouvelles rues auxquelles ont pourrait appliquer les principes identifiés par l'étude. Par contre, la connection au réseeau global suggère la mise en application de TOD. Il faut alors distinguer les zones nodales dont les caractéristiques d'après Salat (Logistical Points : Interchange for Train, Bus, Taxi, Bikes, Scooters, parking, delivery, pedestrians ; Conflict points : Safety ; Design Perspective : Engineering) diffèrent de celles des "public places" (Community Hub : Modern-day “Agora” ; Attractive Milieu : Comfortable, Memorable, Accent on Aesthetics & Amenities, Connectivity, Legibility, Natural Surveillance ; Design Perspective : Architecture/Planning) Jean Bourniquel
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