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La transition urbaine en Afrique subsaharienne: impacts sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté

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(Aug 30, 2006)

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    9 years ago
    La transition urbaine en Afrique subsaharienne Impacts sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Christine Kessides. L’alliance des villes, 2006. A A1. Présentation de l’auteur Ressortissante des États-Unis, Mme Kessides est titulaire d’une maîtrise de la Northwestern University (Master of Public Affairs, Development Economics and International Development) et d'un Baccalauréat en administration publique de Princeton. Christine Kessides gère aujourd’hui l'Institut de la pratique urbaine de la Banque mondiale (qui fournit une assistance au renforcement des capacités sur les questions de développement urbain et municipal). Avant de rejoindre la Banque Mondiale, elle a travaillé pour la Fondation Ford au Botswana. Christine Kessides a été membre de l'équipe de base de deux rapports mondiaux de développement, sur les infrastructures (1994) et le développement durable (2003), et a siégé au groupe de travail sur le financement des infrastructures 1997 de la Banque Mondiale. De 2005 à 2010, Christine Kessides était Chef du programme urbain pour le développement durable pour l’Europe et l'Asie centrale de la Banque mondiale. En tant que conseillère urbaine, elle a écrit Bank’s 2000 sector strategy, Villes en transition, a lancé la série Symposium de recherche urbaine, et a siégé au Groupe de travail des Nations Unies Objectifs du Millénaire pour le Développement, Cible 11 (amélioration des taudis). La publication que nous étudions, Cities Alliance, la transition urbaine en Afrique sub-saharienne, a été publiée en 2006 par L’alliance des Villes. A2. Contexte de la publication La transition urbaine africaine intervient dans un contexte complexe avec, dans la quasi-totalité des pays du continent, deux autres révolutions majeures progressant plus ou moins bien. Il s’agit, d’une part, de l’influence grandissante de la culture et des valeurs démocratiques qui encouragent la décentralisation et le transfert des pouvoirs et des ressources vers les communes et les collectivités locales, et, d’autre part, du recentrage des économies, jusque-là contrôlées par l’État, résultant de l’onéreuse libéralisation/mondialisation de l’économie de marché. Le rythme sans précédent de la transition urbaine en Afrique subsaharienne, en progression de 5 % par an en moyenne depuis vingt ans engendre des défis auxquels chaque pays doit répondre concernent le type d’organisation institutionnelle et les arrangements à prévoir pour accueillir ces populations supplémentaires, pour leur offrir des logements décents et des opportunités d’emplois suffisantes, pour réduire la pauvreté chez ces nouveaux urbains et faire en sorte de leur fournir une qualité de vie et un niveau de vie acceptables. Alors que la Banque Mondiale et l’ONU se proposent d’éradiquer l’extrême pauvreté à l’échéance 2030, que l’ONU appelle à éradiquer le SIDA à la même échéance et que les Objectifs du Millénaires pour le Développement nécessitent une révolution énergétique mondiale, la situation et le contexte génèrent une grande complexité et de très forts enjeux pour une urbanisation harmonieuse et planifiée du continent africain. A3. Résumé synthétique de la publication Cette publication reprend sous une forme condensée des informations et des analyses sur des thèmes clés, nourrissant ainsi de manière particulièrement constructive l’approche des questions africaines de la Banque mondiale. Elle part des trois dimensions fondatrices de l’urbanisation africaine, et les examine en toute impartialité face au contexte international ; • premièrement, si les villes d’Afrique poussent rapidement, la part globale de la population urbaine progresse de manière similaire à ce qui a pu être constaté dans d’autres pays • deuxièmement, l’urbanisation et la croissance économique vont de pair en Afrique comme ailleurs dans le monde, • troisièmement, l’urbanisation n’est pas synonyme de pauvreté mais peut au contraire considérablement la réduire. Ses recommandations viennent à l’appui de la stratégie de la Banque mondiale qui considère que l’urbanisation est un facteur positif de développement en Afrique. Ce rapport contribue à faire reconnaître l’apport des villes et suggère de donner aux investissements et politiques urbaines une place beaucoup plus centrale au sein des efforts de développement nationaux. Adoptant une approche équilibrée, ce rapport conjugue les thèmes modernes de productivité urbaine et climat des investissements avec les sources traditionnelles de croissance en Afrique, tels le développement rural et l’agriculture, afin de démontrer qu’ensemble ils peuvent produire un cercle vertueux. Il met l’accent au plan institutionnel sur le rôle moteur que les municipalités et les collectivités locales doivent jouer en Afrique pour tirer pleinement parti du potentiel de l’urbanisation. Les deux approches se voulant utiles pour l’Afrique et ses partenaires de développement. B. Note de lecture J’ai choisi cette publication afin d’approfondir le cours « Villes africaines: Introduction à la planification urbaine », en effet, l’actualité de cette publication et la qualité de son auteur permettent d’appréhender les données, analyses, préconisations et objectifs des plus hautes instances internationales sur le sujet. Compte-tenu de la richesse de l’ouvrage et de la vocation de partage d’informations du présent travail, je m’attacherais ici aux données opérationnelles pour la gestion de projets de planification urbaine en Afrique (selon les termes de la matrices SWOT – ou AFOM – atouts, faiblesses, opportunités, menaces). Une faiblesse identifiée pour le développement du continent africain est la stagnation de la productivité agricole ; les scénarios reposant sur une progression constante de la productivité agricole pour répondre aux enjeux de développement du continent montrent ainsi leurs limites. Les difficultés d’accès aux marchés pour une grande part des populations rurales expliquent cette stagnation. Ainsi, l’auteur envisage le développement des villes dans une optique permettant l’accès du plus grand nombre au marché, grâce à l’organisation de complémentarités villes-campagnes capables de déclencher un cercle vertueux profitable au développement agricole (l’accès au marché et son organisation augmentent la demande locale, donc la production locale, au lieu d’augmenter le déficit de la balance commerciale par le recours aux importations pour nourrir des villes) autant qu’à l’activité économique urbaine. Sous réserve de stabilité économique et politique, les villes constituent de véritables plateformes de productivité, d’entrepreneuriat et de modernisation économique. Le milieu urbain est en effet un vivier naturel d’entrepreneurs prenant des risques, d’innovation, d’échanges d’informations, de connaissances et de compétences. Il faut donc que les administrations locales deviennent des hôtes compétents et fiables disposant des outils et des moyens de création de « l’écosociosystème urbain » (réalisation des investissements de base et maintien d'une gestion efficace des fonctionnalités primordiales - foncier, logement, service environnementaux, transports publics et finances publiques locales - et des réseaux) La tendance à l’urbanisation est généralement un signe positif pour la réduction de la pauvreté d’un pays. Il paraît normal de voir les pauvres attirés par les plus nombreuses opportunités qu’offrent les villes. La question de fond qui se pose c’est de savoir si la pauvreté dans les villes fait partie d’un processus de transition économique et de mobilité normal dans un pays et pour ses ménages, ou s’il s’agit au contraire d’un effet pervers du dysfonctionnement des institutions. La gestion de projet en planification urbaine doit donc s’attacher à l’identification des privations particulières que subissent les pauvres urbains (en faisant disparaître les causes de l’exclusion sociale et économique, telles que l’absence de sécurité foncière) pour y remédier directement et fournir un accès efficace à des services de base abordables. Du point de vue de la démographie des populations urbaines, on notera également que l’Afrique n’a pas encore complètement réalisé sa transition démographique (atouts d’une population jeune et dynamique, avec une économie faiblement impactée par les charges liées à la retraite, la dépendance et la fin de vie), sous réserve d’une bonne animation du développement, les villes africaines seront donc des viviers de développement très dynamiques. La ville est un agent de transformation des populations ; grâce à la diversification des modes de vies et à la mixité sociale qui permettent aux populations de mesurer les coûts d’opportunité d’une éducation inappropriée, d’une absence de planification familiale et des impacts sanitaires d’un assainissement médiocre. Les progrès techniques, sociaux et culturels réalisés par les populations urbaines rayonnent rapidement vers la campagne du fait de l’origine rurale récente d’un grand nombre des habitants (qui contribuent également au développement économique des campagnes et à la prise en charge des populations âgées ou improductives grâce à la solidarité économique familiale). En outre, les coûts de remédiation et de logistique sont pour la collectivité plus faible en milieu urbain qu’en milieu rural (grande population couverte facilement par les dispositifs créés, qu’il s’agisse de dispositifs sociaux, sanitaires ou d’approvisionnement), notons que la densité provoque une augmentation de ces coûts. La planification du développement des villes africaines est ainsi le meilleur outil de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement. .Compte-tenu du très fort niveau d’exigence demandé aux collectivités locales, de leur proximité avec la population qui favorise la concertation, et de l’observabilité de leurs performances ; les administrations locales urbaines pourraient former une avant-garde de bonne gouvernance et de pratique durable de politique financière publique. Malgré ces atouts et opportunités, de nombreuses faiblesses et menaces s’opposent à la réussite du développement urbain nécessaire : • le pic d’urbanisation n’est pas atteint et la pauvreté urbaine est en croissance (70 % de la population urbaine sans abris, selon UN-Habitat). • la « tragédie de la croissance » (désavantages de situations structurelles, épidémie de SIDA, corruption) se traduit entre autres par la non-atteinte des taux de croissance de PIB souhaités par ODM (sauf pour 4 pays), et une insuffisance d’investissements structurants (ou avec une inefficience). • Malgré les investissements structurants réalisés et la proximité physique des services d’infrastructures et sociaux, l’incapacité à payer et les coûts non monétaires (pour l' accès à l'eau en particulier) exclue les populations des bidonvilles et des quartiers pauvres de l'accès aux services autant qu'à l'économique. • Les Etats, principaux propriétaires fonciers des terres urbaines, ne parviennent ni à interdire les usages informels en zones sensibles, ni à maintenir les droits de passage ; des règlementations inadaptées produisent des agglomérations à faible densité ce qui augmente d'autant le coût des services, sans développement du secteur de la construction. Le bien-être et la santé, autant des pauvres que des classes moyennes sont ainsi compromis. Le coût d'opportunité de l'incurie des villes dissipe les gains acquis, les entreprises et les ménages sont plus vulnérables aux déséconomies des agglomérations urbaines (coûts élevés des terres, congestion et mobilité difficile, environnement pollué, menaces de l'ordre social et de la santé publique, criminalité) contribuant à augmenter les risques en matière de santé publique et de sécurité. Ces coûts en hausse réduisent la compétitivité des entreprises - favorisent le secteur informel et l'économie parallèle - et empêchent leur rayonnement sur le marché national (sans parler de développement régional ou international). C/ Priorités et choix stratégiques et opérationnels pour le développement par la planification urbaine - où comment prendre le meilleur de la transition urbaine : • assurer un cadre macroéconomique et budgétaire viable et un bon climat des investissements au niveau national, • selon les situations locales et la mesure de la contribution potentielle de chaque ville dans le développement national, il convient de développer les villes intermédiaires existantes plutôt que la seule capitale (maillage favorable à la dynamisation rurale) et en faisant émerger des corridors villes-régions moteurs de développement régional et attractifs pour les investisseurs, en évitant de compromettre le rôle commercial central et l'attractivité de la ville principale. Ce développement devant passer prioritairement par l'apport d'appui en termes d'amélioration de la gouvernance et de capacité à mobiliser des revenus et fournir des services (normes fiscales permettant suivi et transparence, normes de performance permettant le suivi d'indicateurs). • pour atténuer les inégalités de croissance entre les régions, il convient d'intégrer les zones rurales aux grands marchés urbains, soutenir la mobilité de la main-d'oeuvre, faciliter l'envoi de fonds, assurer une forte mobilisation fiscale dans des villes soutenues par des politiques de transferts intergouvernementaux (la manipulation du développement urbain par la création de zones franches, zones spéciales, à montré ses limites par des échecs coûteux). • le rapprochement des différentes administrations locales, le partage de retours d'expériences et les concertation avec le gouvernement et les investisseurs sont à développer. En guise de conclusion personnelle, et en qualité d'Ecologue, je partage un grand nombre d'analyses, de conclusions et de solutions avancées par l'auteur. Diagnostic territorial et prise en compte de la demande sociale et des investisseurs, amélioration de la gouvernance municipale (par la concertation locale, le reporting, le suivi d'indicateurs, le partage de retours d'expériences, la concertation autour d'objectifs nationaux), intégration des secteurs ruraux aux marchés urbains et création de corridors sont des contributions nécessaires au développement. Cependant, la généralisation de l'approche à l'ensemble d'un continent éloigne de la problématique de la planification urbaine et de ses enjeux concrets. La situation brossée par l'auteur est très sombre et après la déséconomie urbaine, le basculement dans le chaos social et/où les épidémies et famines semble très proche... La réforme foncière (voire législative et normative concernant la qualité du bâti et des infrastructures, la fiscalité locale, les indicateurs de performances...) et l'aménagement urbain sont de nature à assurer le développement de la construction, l'atteinte d'une densité optimale pour la fourniture des services et surtout pour la réalisation des fonctions attendues d'une ville... Cette structuration des villes, et la planification de leur développement ne peut certes se faire sans la transformation de la gouvernance, sans objectifs nationaux relayés, ni sans stabilité économique et politique. Mais pour moi, la question actuelle est plutôt de savoir si le changement de la gouvernance peut se faire sans structuration urbaine ? Le traitement des bidonvilles et du secteur informel me paraissent des priorités d'action absolues pour éviter la catastrophe humaine, pour rectifier l'économie locale et pour éviter le mitage des milieux naturels et les pollutions. L'amélioration des conditions d'assainissement, la planification urbanistique et fonctionnelle du développement urbain, la création d'infrastructures d'accueil des populations migrantes, l'éducation constituent des réalités concrètes sur lesquelles il est urgent d'intervenir de manière concrète. Parler d'amélioration de l'attractivité des villes pour les investisseurs est certes réaliste, mais me semble déplacé au regard de la situation actuelle. Les spécificités africaines ne me semblent pas suffisamment prises en compte par l'auteur ; sa vision occidentale et le recours à des solutions d'ingénierie économique occidentale sont parfois une limite à la validité du propos. Dans quelle mesure la solidarité familiale s'oppose à la transition démographique dans ce modèle particulier ? Dans quelle mesure la solidarité familiale accroît la fragilité du rural et la corrèle avec la fragilité du développement urbain ; l'arrêt des gains de productivité agricoles ne sont-ils pas dûs à des populations rurales vieillissantes qui ne sont plus soutenues par des enfants devenus des urbains pauvres ? Et la déséconomie des villes ne va-t-elle pas entraîner un effondrement général des économies nationales ? Autant de questions que j'aurais souhaité voire développer ainsi qu'une approche positive de ses spécificités culturelles comme opportunité d'appui au développement.
  • @chickpea
    10 years ago
    Cette publication a été rédigée par Christine Kessides qui est actuellement Urban Practice Manager de l'Institut de La Banque Mondiale (WBI). Elle a auparavant travaillé dans d'autres postes au sein du Groupe de La Banque Mondiale, ainsi que dans la Fondation FORD au Botswana. Le document a été imprimé en 2006 sous l'égide de Cities Alliance, SIDA et La Banque Mondiale. Comme le titre l' indique, il s'agit d'une étude sur l'urbanisation de l'Afrique (subsaharienne) et les conséquences de ce phénomène pour l' économie et la pauvreté sur le continent. Plus précisément, il aborde les caractéristiques de la transition urbaine en Afrique, ceux qui sont bien perçues par le public et les professionnels, ainsi que certaines autres mal interprétées ou même erronées. Cette transition est considérée par Kessides comme un processus continu, offrant une occasion sans précédent, vers la prospérité et une croissance économique. Il est également considéré comme un défi de gestion pour les autorités locales et les gouvernements en Afrique, aussi la collaboration entre eux. L'autrice discute également de la façon que tous engagés dans la gestion urbaine peuvent aborder les questions du marché mondial afin d'attirer des fonds et des entrepreneurs. Par conséquent il est de la plus haute importance de renforcer le potentiel des zones urbaines de l'Afrique pour assurer la réduction de la pauvreté et la mise en place des économies fortes. Il y a 3 discussions principales qui se dégagent du texte. Avant toute tentative d'analyser et de résoudre les incohérences, il faut bien comprendre le contexte dans lequel le processus d'urbanisation est en pleine évolution en Afrique. Il n'est pas plus rapide ou inhabituelle (comme plus largement conçu), ni est-il différent de l'urbanisation d'autres régions à l'extérieur de l'Afrique. La migration interne est un fait, mais ce n'est pas vraiment responsable de la croissance urbaine ou la pauvreté ascendante. Au contraire, alors que les ménages conservent des activités dans les zones rurales et urbaines pour assurer la survie, il semble être en faveur d'un statut urbain équilibré de ces régions. Il convient d'ajouter ici que, depuis le milieu des années 1970 jusqu'à récemment, les économies des pays d'Afrique subsaharienne ont stagné tandis que l'urbanisation et la croissance de la population urbaine sont restées exceptionnellement rapides, un phénomène mal interprété comme «l'urbanisation sans croissance». Il a ensuite été considéré par les observateurs que la transition urbaine en Afrique était aberrante de l'idéal et que l'exode rural doit être découragé de manière à maximiser le bien-être social. Il est également important de se référer au fait que (comme les études anthropologiques et sociologiques ont montré au sens large) la migration peut se produire, indépendamment de la situation économique qui prévaut, pour un tas d'autres raisons (ex. Pour échapper à la discrimination âge/ sexe dans sa communauté, etc.). Ainsi, le processus d'urbanisation en Afrique a une certaine dynamique unique. La mauvaise gestion et le manque de l'administration des établissements s'ajoutent à cette dynamique en créant l'exclusion sociale et la pauvreté, les inégalités et la corruption. Afin de proposer un plan stratégique durable, nous devons reconnaître et analyser les forces et les faiblesses d'une situation donnée. L'Afrique a une dynamique particulière. Bien que jusqu'à récemment douté, l'urbanisation en Afrique contribue réellement au développement du continent et c'est pourquoi elle devrait être facilitée. Il est évident que tout ce dont la croissance économique a eu lieu, il a été fondé dans l'industrie et les services (secteurs en milieu urbain). Mais l'inertie de l'administration et la mauvaise gestion ont conduit à une distorsion de l'utilisation des terres et de l'investissement, les inégalités, l'insuffisance des infrastructures et l'apparition de la nouvelle expression «pauvres urbains». Gestion urbaine juste peut soutenir le programme de développement national en stimulant l'économie rurale, la création d'un environnement stable et positif envers l'entreprenariat, le développement d'un réseau suffisant de l'infrastructure afin de maximiser la fluidité de l'entreprise et les gens dans les zones urbaines. De cette façon, il est évident que les marchés urbains seront rassemblés, la pauvreté sera réduite et les services plus facilement accessible par les entreprises et les particuliers. Enfin, un plan stratégique général est necessaire de manière à tirer le meilleur de la transition urbaine en Afrique. Priorités résident dans la capacité des gouvernements locaux pour atteindre l'excellence dans la gestion urbaine et de jouer un rôle important dans le programme national. Les gouvernements de leur côté doivent collaborer et soutenir les autorités locales. L'accent devrait être mis sur la relation bidirectionnelle des parties locales et nationales. Ils ont besoin d'échanger des données et de l'information ainsi que l'expérience et le savoir-faire. Je voudrais ajouter qu'il y a des problèmes transfrontaliers qui doivent être traités au niveau international. Cela rend la situation encore plus complexe et donc difficile. Mais ce qui rend une grande opportunité pour l'Afrique de réaliser une transition en douceur possible. Aide internationale au développement doit également être saluée. Cette aide est fondée sur la coopération avec les gouvernements nationaux et les efforts devraient être faits afin de ne pas supprimer d'autres sources de financement. Le dernier, mais tout aussi important, est le dialogue avec les citoyens. Après tout, ils se tiennent sur le centre d'intérêt. Pour résumer, cette étude porte sur les faits de l'urbanisation en Afrique et la dynamique produite parmi tous les participants aux processus, avec un accent important sur la croissance de l'économie et de la pauvreté. Il suggère que les villes contribuent aux économies nationales et par conséquent, ils doivent être renforcés en débloquant le développement urbain. Cela permettra aux villes de se développer d'une manière durable, lutter contre la pauvreté, amplifier l'infrastructure, attirer le soutien de la finance et des investissements. Pour cela toutes les parties impliquées doivent être impliquées dans une collaboration éthique et digne de confiance. Il s'agit d'un article scientifique bien construit qui peut être très utile pour les urbanistes et autres professionnels. Ce n'est pas tant à être fatigant et il y a une proportion de puits de graphiques, utilisé pour appuyer les déclarations faites par l'auteur. Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a un résumé détaillé qui pourrait attirer plus de public en général pas prêts à lire une revue scientifique à sa mesure. Bien sûr, il s'agit d'une étude mettant l'accent sur l'économie et la pauvreté est également considérée comme un élément à limiter la croissance économique. Mais il y a encore plus de questions que, bien que pas discuté sont d'égale importance pour le développement urbain de l'Afrique. Je crois que beaucoup de discussion devrait être consacré à la durabilité. Gestion de l'énergie, la protection de l'environnement et des ressources naturelles, l'amélioration du système de santé sont tous des éléments en vue d'une transition réussie. Afrique, avec ses processus urbains de masse et les contraintes climatiques, pourrait saisir l'occasion de mettre en place les agglomérations urbaines durables et à des sociétés et des villes exemplaires. Une autre question qui est omis est le support culturel et éducatif qui est nécessaire. Une mauvaise éducation, entre autres inconvénients, conduit à une population opprimée par la superstition (croyance répandue ex. de la magie, chasse des albinos). Éduquer les gens seraient également contribuer à des initiatives de planification familiale (afin de contrôler la croissance de la population) et la connaissance effective de la façon de se protéger du SIDA / HIV (un véritable fléau en Afrique). Comme nous l'avons vu dans en avant, l'Afrique a souffert de l'instabilité politique et les conflits civils. En termes d'imposer un environnement stable pour l'économie de prospérer, la stabilité et la paix sont évidemment nécessaires et doivent être abordées dans le contexte général de l'urbanisation. La bibliographie ci-dessous est fortement recommandée pour une lecture supplémentaire à l'appui, mais aussi de compléter le document examiné ci-dessus. Bibliographie: Kessides Christine. 2006. La transition urbaine en Afrique subsaharienne: impacts sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Washington, The World Bank. Available at www.worldbank.org Fox, S. 2011. Understanding the Origins and Pace of Africa’s Urban Transition. Crisis States Working Paper No. 89 (Series 2), Crisis States Research Centre, London School of Economics and Political Science. Available at: www.lse.ac.uk McGranahan, Mitlin, Satterthwaite, Tacoli, Turok. 2009. Africa’s urban transition and the role of regional collaboration. London, International Institute for Environment & Development. Available at: www.pubs.iied.org Sachs, McArthur, Schmidt-Traub, Kruk, Bahadur, Faye, and McCord. 2004. Ending Africa’s poverty trap. Brookings Papers on Economic Activity vol.35, issue1, p. 117-240. Available at: www.brookings.edu/
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