Mostafa Kamal Tolba est, depuis 1976, le Directeur Exécutif du programme des Nations Unies pour l’Environnement. Il a aussi assuré les fonctions de Secrétaire General de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (Stockholm, 1972), et a fait partie du Conseil Exécutif de l’UNESCO. Son ouvrage « Développer sans detruire », document ENDA Tiers Monde ,n°27-28-29,Dakar,1984. Cet ouvrage est la version française de l’ouvrage « Development without destruction, environmental, evolving perceptions » (1982, 197p.), édité par Tycooly International Publishing Limited, 6 Crofton Terrace, Dun Laoghaire, Co Dublin, Irlande. Le but de l’ouvrage est de permettre aux nombreux lecteurs d’Afrique et d’ailleurs de découvrir les différentes facettes du développement et de l’environnement qui puissent aider à conduire les pays africains et d’ailleurs sur une voie développement sans pour autant nuire à l’environnement tout en donnant les directives d’une planification à long terme surtout pour les pays en voie de développement. Pour l’auteur le développement réside dans la volonté d’étendre l’espace tout en l’aménageant afin de garder un équilibre avec l’environnement. L’auteur distingue trois aspects important pour le type de développement à savoir l’implication de tous les pays riches et pauvres, une orientation du développement et non son arrêt et une vision environnemental. Pour cela il faut tenir compte du concept d’aménagement du milieu qui est de satisfaire les besoin humains et environnemental… L’auteur pense qu’avec les années à venir nous serons à mesure de satisfaire les besoins de l’humanité tout en évitant les catastrophes écologiques, ce que nous pensons possible si une bonne politique de planification est mise en place. Et les propos de l’auteur ont été mieux illustrés par la déclaration de Cocoyoc et la conférence de l’ONU à mexico 1974 : « Nous avons foi en l’avenir de l’humanité sur cette planète. Nous pensons qu’il est possible de créer des systèmes sociaux plus justes, moins arrogants dans leur demande en bien matériel et plus respectueux de l’ensemble de l’environnement planétaire. » L’’auteur pense que le développement et l’aménagement sont deux tendances qui se rejoignent, et pour arriver à résoudre le problème de l’environnement, il sera préférable d’élaborer des modes de développement et styles de vies alternatives dans pays pauvres comme dans les pays riches afin d’aménager avec prudences nos espaces tout en préservant l’environnement. A cela nous pouvons aussi dire ,que nos pouvons pas parler de développement surtout dans notre contexte africain sans pour autant parler de planification, et pour parler de planification il faut forcement parler de développement économique. L’auteur a aussi énumère trois point essentiel sur l’environnement : la première est cette nécessite de préservé le développement économique afin qu’elle soit profitable a l’ensemble de la population. La seconde est cette nécessité de comprendre les processus fondamentaux de l’environnement et la troisième celle de contrôler la capacité de production de l’environnement. L’auteur en donnant les directives de planifications donne le fond même du problème de développement des villes africaines, par son manque de planification dans presque tous les domaines. Nous assistons à une mauvaise gestion des espaces, un manque d’équilibre entre l’homme et son environnement, mauvaise distribution des eaux à l’intérieur des agglomérations, une mauvaise gestion des ressources favorisant un manque d’autosuffisance dans tous les domaines, une mauvaise gestion des transports et des réseaux routiers, etc. L’auteur à travers cet ouvrage montre que, si les ambitions de développement et d’aménagement du milieu sont mises aux services de l’Afrique et d’autres pays pauvres dans le monde nous assisterons à un nouvel ordre international. Plus urgent est d’élaboré des modes de développer des pays riches comme des pays pauvres. A cela, dresser un programme de préservation de l’environnement afin d’éviter plus de catastrophes surtout dans le domaine agricole. Les directives de planification évoqué par l’auteur a une part importante dans la gestion des villes africaines ( l’utilisation des espaces selon leur potentialité, la planification de l’établissement humain et favorisant leur autosuffisance, la réduction du transport ,la participation de la population dans les affaires de planification leur pays, villes ou départements, etc.), sont des mots ou termes qui prend en compte une série de mesure institutionnelles, économiques afin de promouvoir un contrôle de la planification urbain dans les pays pauvres, en Afrique particulièrement. L’auteur à travers cet ouvrage a fait ressortir plusieurs points important sur le développement et l’environnement des pays pauvres ce qui est une réalité surtout pour les pays africains. Mais il est important de souligner que l’auteur n’a pas trop mit d’accent sur le foncier que nous pensons être un élément moteur de planification des villes africaines. Il est vrai que l’aménagement du territoire pourra à la fois être considéré comme un moyen pour résoudre ces problèmes et comme un obstacle à leur réalisation. Mais, en règlementant l’utilisation des sols, en planifiant le développement des agglomérations, en lançant des opérations d’urbanisme, en programmant l’équipement,... et surtout en régulant le marché foncier, les pays africains et d’ailleurs se trouvant dans une situation identique à celle de L’Afrique seront certes sur la voie d’un développement durable. Il faut noter que le foncier est en crise en Afrique, l’administration qui se déclare maitre du sol se retrouve absent dans sa gestion au profit d’une vente anarchique des terres entre les individuels quelconque et qui dans la grande majorité se termine par de conflits entre les riches et pauvres ou acheteurs et vendeurs qui s’approprient les terres d’une couches pauvres moyennant une faible somme d’argent. De toute façon, il sera bien de mettre en place une discipline de gestion, de l’espace avec des règles simples «Nul ne peut construire ou lotir sans autorisation ». Comme l’auteur, j'ai adoré ce livre car il y a des mots de notre vocabulaire. Ce roman est très bien car il parle de ce que nous vivons le quotidien et la réalité auxquels nos villes africaines sont confrontées. Ce qui m’a le plus impressionne c’est cette facilité qu’à l’auteur de mettre en corrélation l’environnement et les différents thèmes évoqué dans l’ouvrage. Je trouve l’intrigue captivante : Développement, l’environnement, Désarmement, Urbanisation, Désertification, tellement réelle que l’on aimerait s’y mettre à l'instant au travail pour une Afrique meilleur. Ce livre est assez facile à lire et peut plaire autant aux lecteurs de cousera. Je recommande très fortement la lecture de ce livre dont le seul point négatif est qu’il est trop court. Merci Mostafa Kamal Tolba de nous faire part de cette brochure qui parle des réalité que confronte chaque jour les pays pauvres ! notamment celle-ci.