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a cultural perspective on meeting the challenge of slums

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dark roast occasional paper series, (2005)

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  • @apfelma

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  • @apfelma
    @apfelma 10 years ago
    apres avoir suivi les articles de ed. pieterse, le ton change, et il commence a emmetre ses conviction et...certitudes sur l'approche de la problematique du bidonville! cet article en est un!
  • @apfelma
    10 years ago (last updated 10 years ago)
    A CULTURAL PERSPECTIVE ON MEETING THE CHALLENGE OF SLUMS (2005) (UNE APPROCHE CULTURELLE FACE AU DEFI DES BIDONVILLES) ISANDLA.ORG.ZA/download/assets/dr23.pdf ISBN 0-9584751-9-9 Edgard Pieterse L’auteur est un académicien réputé affilié aux universités de Capetown , Afrique du Sud et de Londres, LSE, Royaume Unie. Il se présente comme un Urbaniste Théoricien (à l’instar des « practitioners » imbibé dans la problématique des slums, plus particulièrement en Afrique du Sud, voilà de nombreuses années. Ses conclusions sont pertinentes mais la lecture (dans la langue Anglo-Saxonne) de son art équivaut, des fois, à mâcher du béton. Je me suis permis d’intégrer la substance d’un autre article de l’auteur paru dans LSECities : Rethinking African Urbanism from the Slum (2011) afin d’ajouter la dimension sociale au culturel. Il va sans dire que vu les statistiques et chiffres on ne peut ne pas approfondir le bidonville et la pauvreté en Afrique et l’aborder dans des angles qui donnent substance et espoir face à la défaillance perpétuelle qu’offre le rouleau compresseur occidental, aliéné de la réalité quotidienne de la cité africaine. Le consensus est que la croissance de l’Afrique va en augmentant et que cette progression est lie aux succès de ses cites, piliers de la renaissance économique, mais que cette croissance est freinée par le déficit notoire en infrastructures. Aussi ce dernier doit être mis en relation avec la population vivant dans des bidonvilles en Afrique, qu’on quantifie à 62% de la population urbaine. Et le présage est d’autant plus sombre quand nous mettons se pourcentage en perspective d’une croissance démographique galopante; on estime pour les quatre décennies à venir une augmentation de la population africaine de 1.1 à 2.3 milliard et le pourcentage citadin de 40 à 60% ! Mais encore, ce manque est beaucoup plus accentuée en Afrique qu’en Asie ou en Amérique Latine (5 versus 37%) et ceci tenant compte de quatre dimensions ou paramètres clés dans ces bidonvilles : la surpopulation, les habitations informelles, l’insécurité du régime foncier, et le non accès à l’eau et des conditions sanitaires décentes. Et de plus, il n’y a ni reconnaissance de l’élite politique par rapport aux manques et besoin pressant en infrastructure urbaine, ni volonté réelle de la part des autorités à décentraliser ombré par la crainte de perdre le pouvoir. L’opinion est qu’il y a des problèmes conceptuelles encore plus fondamentaux en Afrique : notamment la méconnaissance du fait qu’il y a un fond économique bas conjointement avec une expansion démographique massive pour les quarante années à venir, une déconnection à grande échelle avec l’économie formelle et une inégalité de revenus notoire ; le bidonville est là pour rester dans les années à venir et ceci pour une période indéterminée. Aussi il y a des perspectives et visions contradictoires de différents organismes mondiaux notoires. La Banque Mondiale mise sur un gouvernement «rationnel » avec un engagement suffisent qui puisse résoudre tous les problèmes en introduisant planification, régulation et gestion. Par ce le continent va s’attaquer à la masse critique nécessaire en infrastructures manquants : énergie, eau, connections (route, rail, ports, aéroports, informatique et communication). Ce dernier catalysera un développement économique tout en valorisant le foncier. Les autorités locales pourront alors avec les revenus fiscales locales et l’aide national adressés les manquements urbain, voir les bidonvilles… Mais cette analyse ne prend en considération l’opinion de l’OMS qui suggère que les traces de la persistance des bidonvilles et ça condition humaine se retrouve dans la distribution des pouvoirs dans la cité, ainsi que dans l’iniquité des revenus, des ressources et des services aux habitants. L’auteur est d’avis que mettre les besoins vitaux nécessaire à la sante publique de la population des bidonvilles sur le dos de l’Etat, bien entendu en concomitance avec la société civile et le secteur privé, il n’y aura pas d’accroche suffisant avec les différents catégories de la population afin d’établir une politique d’économie au niveau du bidonville qui soit valable, voir durable, a tous les recoins de chaque quartier, rue ou ménage. La seule façon de faire rupture avec le cercle vicieux de la pauvreté est d’établir un nouvel ordre avec l’aide d’organisations civils, comprenant des activistes motivés, profondément ancrés dans l’intérêt des pauvres qui peuvent articuler un paquet de réformes effectives au niveau économique, gouvernance et politico-culturelle qui résultent de multiples expériences locales et de mobilisations tenaces. Il faut néanmoins aussi le contexte institutionnel qui puisse faciliter la maturation de ces projets. Ceci n’est que possible si l’on intériorise profondément les changements théorique et philosophique du caractère unique du dynamisme et du tissu urbain/bidonville qui malgré l’absence de soutient conventionnel, continue de grandir et de s’adapter. Le but étant de comprendre les énergies et les logiques organisatrices alternatives qui animent la cité pauvre et ceci par de études culturelles. Ceux-ci mettent l’accent sur le pauvre étant un agent actif, central, et non un bénéficiaire passif, qui doit être impliqué, voir même être le moteur du processus, dans les actions et interventions qui doivent mener à augmenter sa qualité de vie. L’échec actuel est précisément dû au fait que l’approche et la pensée est démunie de la trame créatrice qui vibre dans le « slum », n’observant que les besoins et les manques plutôt que les actifs et les capacités omniprésents dans la cité. Il en découle un « urbanisme quotidien » dont l’architecture est un vecteur ouvert qui stimule l’espace de chaque individu face à ses défis, aussi existentiels ou menus qu’ils soient. L’auteur continue et met l’accent sur l’approfondissement de l’économie sociale et les opportunités qu’elle apporte, comme des programmes publiques avec une base communautaire large, face à la prévalence du chômage et de l’informalité. Ces programmes peuvent être des services de santé comme p.ex. Prise de médicaments ou simplement supervision d’une nutrition adéquate, d’éducation, culturels ou artistiques pour les jeunes ou des travaux publiques comme les routes, les bâtiments et autres ainsi que les services liés à ces infrastructures, ou des projets d’agriculture urbaine. En guise de conclusion l’auteur prévoit que les mêmes mesures classiques, façonnées par les mêmes logiques, continuerons de reproduire les mêmes inégalités qui marques les cités aujourd’hui. Néanmoins, au fur et à mesure que des nouveaux mouvements sociaux, ancrés et inspirés de la cité, se développent avec l’aide de nouvelles techniques low cost d’informatique et de communication, un nouvel urbanisme, non anticipée, émergera de la rue, du bidonville. La bibliographie utilisée par Ed. Pieterse est impressionnante. Il est clairement influencé, en générale, par les travaux du sociologue et urbaniste AbdouMaliq Simone et plus précisément dans l’article mentionné du livre « Guide to Ecstacity » de Coates N. (2003). London, Laurence King Publishing.
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