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Urbanismo português na cidade de Maputo:passado, presente e futuro / Portuguese urbanism in the city of Maputo: past, present and future

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(2013)

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  • @daniela.barbosa

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  • @daniela.barbosa
    10 years ago
    Maputo est la capitale du Mozambique, qui était une des colonies portugaises en Afrique. Avant son indépendance, en 1975, la ville s’appellait Lourenço Marques. L’article analysé examine des caractéristiques urbaines de la ville depuis son époque coloniale jusqu’à nos jours en pointant des influences portugaises dans la ville et le contexte actuel. À Maputo c’est possible de trouver des zones semi-urbanisées sans les conditions nécessaires pour y habiter remplis par des gens moins favorisés qui ne réalisent pas les influences de l’urbanisme portugais dans la ville. Ces influences sont encore présentes principalement dans le centre-ville urbanisé, cependent cet urbanisme se trouve décontextualisé et inapproprié, compte tenue des caractéristiques culturelles et sociales en cours de Maputo. Le Portugal a eu quelques colonies en Afrique, et son influence dans la formation de ces villes était inévitable. Selon Teixeira et Valla (1999, p. 215), même si chaque ville qui était une colonie portugaise a des caractéristiques singulières et son propre modèle de développement, elles toutes ont une « identité portugaise » qui était modifié dans le passé. Dans ce contexte-là, l’article fait un analyse historique sur le sens de l’urbanisme portugais dans la ville actuelle de Maputo et sur quelles sont les relations qui pourraient établir avec son avenir. Lourenço Marques a été importante comme une ville coloniale à partir de 1781, par la construction d’un presidio. Depuis-là, la ville a été structuré et a commencé à se développer. Selon Teixeira et Valla (1999, p. 48), les constructeurs n’avaient pas des plans dessinés ou d’instructions spécifiques sur la fondation des villes. Dans la majorité des cas, les modèles de réference étaient connus empiriquement et adaptés aux conditions locales. Le lieu choisi par la construction de la ville est une des caractéristiques culturelles portugaises, étant donné que Lourenço Marques a son croissance au bord de la mer, avec des conditions nécessaires pour un port naturel et protegée par une promontoire. Aussi, la conception géométrique des quartiers a été adaptée à la topographie locale. En 1887, Lourenço Marques devient la capitale de Mozambique et le premier plan d’urbanisation de la ville est crée. Ce plan visait moderniser le territoire, à travers une politique de travaux publique qui fournit des nouvelles infrastructures influencées par les projects de développement urbain à Lisbonne. Le plan de 1887 a des caractéristiques qui restent associés avec l’urbanisme portugais, tel que décrit par Mendes (1985) et Mitchell (2001): • une expansion qui se poursuit à travers d’une structure déjà existante (qui déterminait du séchage des marais) et maintient l'orientation parallèle de la côte de la mer à la route; • l'adaptation à la topographie, proposant l'agrandissement de l'ancienne partie principal de la ville au niveau de la mer, en occupant une zone moins faible, ce qui assure la liaison avec la surface entre 40 et 50 mètres; • la mise en œuvre de stratégies d’utilisation et occupation du sol; • la création d'un espace hiérarchique de rues de différentes largeurs et son interaction avec les espaces publics, comme les parcs et les places, où étaient situés des équipements importants; et • une relation entre la planification et certaines occupations informelles. Le plan prévoyait aussi la construction d’un quartier indigène, mais cela n’avait jamais été construit. Cette population était peu considerée dans les plans d’urbanisation des villes coloniales, et ils habitaient dans les périphéries de la ville sans aucune infrastructure. À Lourenço Marques, la situation était semblable. C’est donc un période de consolidation des structures publiques et des zones semi-urbanisées, appéllés « Caniço », en français « roseau », qui était le matériel utilisé pour contruire la majorité des habitations pauvres, en opposition à la « Ville de Ciment » urbanisée. À partir de 1950, dans le période du « Nouvel État » portugais, Lourenço Marques vit une période d’ouverture aux capitaux étrangers, qui se traduit par des nouveaux projets (qui, en fait, exacerbent les tensions sociales existantes). Pendant cette période, le Portugal a encouragé la migration des colons au Mozambique pour promouvoir l’occupation accrue et le contrôle du territoire, qui a abouti à la création de clusters avec une fonction administrative. En terms urbanistiques, la politique du Nouvel État a produit des espaces hiérarchiques, dans lesquels places, parcs et jardins jouent un rôle structurel mais aussi de ségrégation. En 1952, le Plan Générale d’Urbanisation de Lourenço Marques émerge. Le plan se constitue de: (1) une zone fonctionnel primaire émerge avec des nouvelles infrastructure, comme plus de zones commerciales, résidentielles et de loisirs; (2) les espaces les plus importants et des équipements publics sont considérés, mais cela implique la construction de bâtiments monumentaux, afin de créer une image positive de l’État ; (3) les routes principaux sont construites pour avoir des nouvelles orientations; et (4) la logique pour la construction des quartiers est abandonnée. Ce plan, en fait, n’avait jamais était totalement mis en œuvre pour limitations techniques, administratives et financières. Selon Mendes (1985), ce plan ne tient pas compte de la réalité sociale de Lourenço Marques, et à partir de 1950, une croissance accéléré des zones semi-urbanisées a commencé. Comme ce plan a été inapproprié, quelques autres plans d’urbanisation ont été crées à partir de 1969, mais, comme le Plan original de 1952, les autres plans n’ont pas également fourni les besoins de la ville, puisque ces interventions n’arrivaient pas à répondre aux besoins de « Caniço », en continuant à bénéficier presque seulement la Ville de Ciment. Après son indépendance, en 1975, la ville devient Maputo et la planification urbaine est marquée par des mesures structurelles, comme des lignes directrices, des réunions sur les développements de la ville et réflexions sur les problèmes et solutions urbaines. Les améliorations ne se sont pas matérialisées, mais l'expansion de la ville fait que les gens sont attirés par les grands centres urbains. Jerkins (2012) associe l'échec des plans urbains de Maputo au fait de que tous utilisent l’abordage top-down, quand l’État occupe un rôle central au niveau de développement urbain, et ne se concentre pas au niveaux social, démographique et la base économique de ce développement. Dans notre contexte actuel, en considérant la globalisation et tout ce que compte tenu de ce qui concerne le développement urbain, il faut avoir des objectifs plus précis pour Maputo, depuis que, selon Forjaz (2004 [ ?]), ce qui manque dans la planification de cette ville c’est plus les questions idéologiques, d’action, des applications pratiques et aussi un engagement politique que concerne les complexes systèmes urbains existants, qui sont encore sans aucune solution. Actuellement, la ville de Maputo a environ 167 km carrés dans la longueur, 1.094.628 habitants (INE, Recensement de 2007) et l’UN-Habitat (2008, p. 6) estime que 70 % des habitants vivre dans zones semi-urbanisée. La croissance du « Caniço » informé en 1963 par Amancio Guedes, est confirmée après l'indépendance, et sans l'action suffisante des gouvernements centraux et locaux. Le « Caniço » a aujourd’hui une superficie plus grande que le centre urbanisé. Son structure a peu changé depuis la période coloniale, et malgré la dégradation et de la saturation de certaines zones, elles continuent a se constituer essentiellement comme un patrimoine portugais: son réseau urbain hiérarchisé et adapté au territoire, le tracé de la route régulière etc. De l’autre côté, les zones semi-urbanisées grandissent et se consolident avec une infrastructure insuffisante, à cause de la difficulté d'accès à l'éducation et la santé, le chômage et l'économie informelle, la pauvreté urbaine, l'émergence des questions environnementales et sociales, entre autres. L'analyse historique du développement de Maputo nous permet d'identifier trois aspects qui influencent cette caractérisation et la façon dont il a été en changer dans le temps: les principes d'urbanisme qui régissent cette urbanisation, le processus de conception et de mise en œuvre et le contexte dans lequel il se produit. Même pendant la période coloniale, les principes de planification urbaine identifiés dans la phase d'expansion ultramarines seront successivement changé, jusqu'à ce qu'ils cessent d'être reconnus dans le plan de 1969, qui avait eu peu d'impact sur la ville, et aussi les interventions international qui ont commencé à la fin du période coloniale avec la verticalisation de la « ville de ciment». Après l'indépendance du Mozambique, Maputo a grandi principalement par la prolifération des zones semi-urbanisée, qui ont révélée une réalité encore plus diversifiée, mais que s’identifient une certaine influence du patrimoine urbain portugais. Toutefois, ces caractéristiques ne sont plus qu’une influence, et ça se traduit de façon fragmentée dans le territoire. En fait, ces caractéristiques sont incapable de fournir ces zones quelque identité urbaine d’une" ville portugaise ". C'est dans ce scénario qui prévaut encore dans le centre urbanisé les principes d'urbanisme portugais, qui marquent la genèse et la plupart de son développement. Ici, l'existence d'une ville d'origine portugaise c’est fait, entre autres facteurs, de sa relation avec les caractéristiques géographiques locales, l’structure urbaine hiérarchisée et décrit par la disposition régulière de ses rues etc. Cet héritage, reconnu par la population, est une union entre cette ville africaine et un passé historique, lui donnant une richesse culturelle unique, qui est partie de son identité. Cependant, son développement est à travers d’un lien colonial avec le Portugal et presque toujours dans le contexte de négligence. La colonisation est finie, et Maputo a maintenant des défis urbains qui sont trop différents de ceux du Portugal. La présence coloniale portugaise en Afrique a duré plus longtemps que dans d'autres régions, ce qui permet d’avoir pendant plus de temps pour son patrimoine urbain. Mais c’est aussi dans ce période que les principes de l'urbanisme portugais de la phase d'expansion, qui a diffusé une manière plus énergique de l'identité de la « ville portugaise », commencent à démonter, et l'adaptation à des nouveaux contextes et en intégrant des influences extérieures est inévitable. Le contexte qui marque actuellement la capitale mozambicaine est très différent de celui qui marque l’urbanisme portugais, et aussi est très différente les problèmes urbains qui concernent les deux pays, évident, surtout sur la pauvreté et le manque d'habitat décent, qui reflètent les domaines de semi-urbanisée. Ici, il est nécessaire de trouver un nouveau modèle urbain. Actuellement, le rôle le plus important du patrimoine urbain portugais est placé au niveau de la mémoire de la ville et de sa richesse culturelle, contribuant à son identité unique dans l'Afrique australe, seulement présent dans d'autres villes lusophones.
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