Abstract
Les femmes de chambre de l'hôtellerie de luxe (palaces et hôtels 4 étoiles) constituaient une élite préservée au sein d’un métier socialement dévalorisé. Les observations de terrain montrent que si les conditions de travail sont objectivement meilleures que dans tous les autres secteurs de l'hôtellerie, les transformations managériales et l’évolution de la clientèle ont mis un terme à la « relation enchantée » que ces personnels entretenaient avec des clients héritiers de valeurs aristocratiques, ainsi qu’aux avantages matériels et symboliques qui y étaient associés.
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