La question de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap est ancienne. Mais elle a pris une nouvelle actualité avec le lancement en 2017 de la première Stratégie nationale de santé sexuelle, définie comme un « état de bien-être physique, émotionnel, mental associé à la sexualité ». Désormais chaque région est dotée d’un « centre ressource de vie intime, affective, sexuelle et de soutien à la parentalité des personnes en situation de handicap ». Trois volets composent ce numéro : une approche historique pour examiner l’impact des représentations sociales et des conceptions philosophiques autour de la reconnaissance de l’humanité des personnes à qui serait dénié le droit à une vie affective et sexuelle de qualité ; une analyse des dimensions sociologiques, juridiques et politiques, en prenant en considération une nouvelle inflexion de la politique du handicap ; une réflexion sur l’impact de cette préoccupation essentielle sur l’accompagnement des personnes en situation de handicap par les professionnels, ce qui implique une mise en perspective sociale et institutionnelle, ainsi que des éléments sur la formation à la fois des professionnels et des personnes accompagnées.
Afin d'améliorer la qualité de l'offre d'éducation thérapeutique du patient (ETP) en Grand Est, l'Ireps Grand Est, dans le cadre d'un projet soutenu par la CRSA Grand Est, a organisé une consultation pour recueillir l'avis des patient·es, de leur entourage et des professionnel·les sur les solutions possibles pour favoriser la participation des personnes vivant avec une maladie chronique à l'ETP. A partir de ces échanges, des recommandations ont été produites collectivement pour soutenir la participation des patient·es à l'ETP.
Source : IREPS Grand Est
Dans la trajectoire de la maladie, la douleur occupe une place centrale au sein de l’interaction thérapeutique soignants/soignés. Le cadre théorique des représentations sociales permet d’étudier les systèmes de régulation symbolique liés à un objet en fonction des insertions sociales des individus. 244 patients hospitalisés au sein des hôpitaux de Toulouse ont complété un questionnaire utilisant le protocole du « récit de vie narratif » (Le Grand, 1989). L’objet « douleur » étant entrevu sous l’angle de la conscience et du vécu du patient dans une perspective d’analyse phénoménologique. La polysémie des constructions cognitives de la douleur : d’une douleur légitimée « la normalité souffrante » à une douleur fardeau « l’appel au lien » interroge la relation thérapeutique dans son histoire traditionnelle.
"Dans le rapport annexé à la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, il est affirmé que « La vieillesse n’est pas homogène, mais au contraire plurielle : il y a l’âge où l’on est “âgé sans être vieux”, qui renvoie à l’âge de la retraite, mais aussi de la grand-parentalité, puis l’âge de la vieillesse, où les fragilités apparaissent, enfin le grand âge ». Cette description relève de représentations socialement répandues et culturellement ancrées qui, donnant une image partielle et déformée de la réalité, font de la vieillesse une période de déclin caractérisée par une succession de phases où les rôles sociaux disparaissent aussi inéluctablement qu’apparaissent les fragilités et les incapacités." Source : Cairn
A. Seifert. Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université Laval (Québec), Thèse, (2012)Thèse présentée à la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université Laval dans le cadre du programme de doctorat en santé communautaire pour l’obtention du grade de Philosophiæ Doctor (Ph.D.).
A. Cousteaux. IEP Paris Ecole doctorale de Sciences Po., Thèse de doctorat en sociologie, (décembre 2011)Thèse dirigée par Alain Chenu, Professeur des Universités à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.