Abstract
Au sein de la culture israélienne juive, le nombre de traductions de la littérature arabe en hébreu resta petit au cours des 62 dernières années. Or, cette maigre production et l’accueil qu’on a fait à ces oeuvres s’expliquent par l’incessant conflit politique judéo-arabe qui dépeint l’Arabe comme un ennemi des Juifs et un être inférieur; cette représentation a en outre fait craindre ces traductions et a provoqué une certaine appréhension envers les oeuvres littéraires arabes. Le présent article se penche sur quelques cas où des traductions de prose et de poésie arabes en hébreu furent publiquement condamnées parce qu’elles menacaient les croyances sociopolitiques israéliennes juives et la sécurité de l’État. Les textes et leurs auteurs (mais pas leurs traducteurs!) furent l’objet de différentes sanctions de la part des autorités israéliennes, de la presse hébra\"ıque et de l’opinion publique. Ces sanctions sont décrites et expliquées, ainsi que la facon dont elles tombèrent quand des écrivains israéliens juifs s’élevèrent contre ce genre de censure.
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