Abstract
Nous montrerons que l’activité de soin ne peut se déployer qu’au sein d’une relation dont nous tenterons de définir la nature particulière, complexe et fragile, au confluent du subjectif et de l’objectif, de l’affectif et du rationnel, de l’intime et du politique. Nous nous demanderons dans quelle mesure la relation de soin doit, pour que le soin réponde aux besoins propres de la personne soignée, s’approcher d’une relation d’amitié. Nous nous appuierons, d’une part, sur la notion grecque de philia, essentielle dans la définition de la relation médicale mais aussi des relations philosophique et politique, et, d’autre part, sur la philosophie de la maladie et de la clinique de Georges Canguilhem.
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