Dans la trajectoire de la maladie, la douleur occupe une place centrale au sein de l’interaction thérapeutique soignants/soignés. Le cadre théorique des représentations sociales permet d’étudier les systèmes de régulation symbolique liés à un objet en fonction des insertions sociales des individus. 244 patients hospitalisés au sein des hôpitaux de Toulouse ont complété un questionnaire utilisant le protocole du « récit de vie narratif » (Le Grand, 1989). L’objet « douleur » étant entrevu sous l’angle de la conscience et du vécu du patient dans une perspective d’analyse phénoménologique. La polysémie des constructions cognitives de la douleur : d’une douleur légitimée « la normalité souffrante » à une douleur fardeau « l’appel au lien » interroge la relation thérapeutique dans son histoire traditionnelle.
La santé mentale est une composante à part entière de la santé. La promotion du bien-être, l'offre de soins et l'inclusion sociale des personnes atteintes de troubles psychiques constituent des enjeux majeurs pour notre société. Les problèmes de santé mentale représentaient déjà un enjeu majeur de santé publique avant la crise sanitaire de la Covid-19. Cette dernière a largement contribué à leur intensification, avec des effets qui risquent de s'inscrire dans la durée notamment si les politiques de prévention et de prise en charge ne sont pas renforcées. La crise sanitaire a toutefois permis une prise de conscience collective. Celle que nous avons tous une santé mentale, qu'elle est en grande partie déterminée par des facteurs environnementaux et que la préserver ne relève pas seulement de notre responsabilité individuelle, mais d'une responsabilité sociale et politique.
Analyse effectuée en appui de l’élaboration des recommandations de bonnes
pratiques professionnelles sur la « Prise en compte de la souffrance psychique
de la personne âgée : Prévention, repérage, accompagnement».
Lancé le 22 septembre dernier par Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, devant l’ensemble des acteurs du secteur, le plan national 2021-2024 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie voit ses premiers travaux lancés. Son comité de pilotage s’est réuni le 5 octobre, sous la conduite du ministère et des 2 personnalités qualifiées désignées pour le présider : le Dr Olivier Mermet, médecin généraliste et le Dr Bruno Richard, praticien hospitalier. Objectif de ces travaux : traduire l’engagement de garantir à tous les citoyens, sur l’ensemble du territoire et au plus proche de tous les lieux de vie, l’accès aux soins palliatifs et à l’accompagnement de la fin de vie.
Désemparés face aux manifestations psychopathologiques des patients, les infirmiers se réfugient parfois derrière les tâches administratives et les outils. Pourtant, ce qui...
Ce dossier propose de faire le point sur les ressources disponibles sur le web ou dans les bibliothèques du réseau Ascodocpsy sur la douleur en psychiatrie.
Collectif. Espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer, (Januar 2011)- Sommaire :
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