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La ville, un Defi du XXIe Siecle - Essai Sur les Enjeux de Developpement Urbain en Afrique

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(2011)

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  • anonymous
    3 лет назад
    LA VILLE AFRICAINE DE DEMAIN «La ville, un défi du XXI siècle :essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique» est un ouvrage de Thierry Bangui, publié en 2011. Thierry Bangui est un Docteur en urbanisme et architecte, ainsi que Consultant en développement et intervenant au Centre d'études financières, économiques et bancaires à Marseille. Comme l’annonce le titre cette ouvrage retrace le défi majeur de ce siècle, à savoir la ville de demain, son développement future, un développement qui doit être durable. Il approfondie les connaissances et l’analyse de la ville africaine, qui est malheureusement pas très souvent documenté. Ce dernier aborde plusieurs question sur les problèmes engendrés par l’urbanisation galopante, des questions comme «la ville est-elle un moteur de développement ou en constitue-t-elle un frein ? De nombreuses questions inhérentes au développement urbain sont abordées : la démographie, l'habitat, l'économie urbaine, la décentralisation, l'environnement urbain, l'aménagement du territoire, la gouvernance urbaine» L’ouvrage ici présenté se divise en 3 grandes parties comportant 12 chapitres. La première partie intitulé «lecture du fait urbain» et traite le thème des villes en général, c’est-à-dire l’urbanisation dans le monde ensuite l’urbanisation et le dynamisme urbain dans le continent africain le phénomène d’urbanisation sans industrialisation et sans développement économique. La deuxième partie traite, quant à elle, «des enjeux du développement urbain», notamment la problématique de l’habitat, dans les métropoles du sud, l’aménagement du territoire, ainsi que l’étalement urbain et ses conséquences sur environnement. Pour finir, la dernière partie s’intitule « Pour un développement urbain durable en Afrique:quelles orientations ?» l’auteur nous introduit les effets de la métropolisation et les solutions qui s’est rattache. Thème 1 : urbanisation dans le monde vs urbanisation en Afrique: Les villes ont commencé à se developper rapidement depuis la siècle passé, notamment dans les pays développés grâce à l’industrialisation premièrement, ensuite par l’attraction économique. Le taux d’urbanisation était de 50 % en 2015 et en 2050, ce taux atteindre 80 %. A cet horizon, les villes africaines abriterons près de 900 millions d’habitante supplémentaires. Cette augmentation «s’opère en grande partie dans les petites et moyennes agglomérations». Avec ce phénomène, surgissent des nouvelles villes mais également des taudis, qui sont les la conséquence naturelle de l’urbanisation non controlé et menée par les populations en marge des cades programmatiques souvent inexistant. Cette croissance folle devant être maitriser, mettre en place différentes stratégies afin d’y faire face est primordial. Cette augmentation est proportionnelle à la taille des ville qui se densifie et s’étale. Les conséquences de ce développement rapide sont «approvisionnement en eau, transport insuffisant, pénurie de logement, insécurité, entassement, pauvreté et pollution» Cependant, il faut noter que l’urbanisation des villes africaines n’est pas semblable à l’urbanisation des villes occidentale, en effet, « Alors que l’urbanisation s’est réalisée au travers du processus industrialisation dans les économies occidentales, la croissance urbaines de l’Afrique, fondée ou accompagnée de celle du commerce informel semble paradoxale. Dans ces conditions, la ville africaine est-elle porteuse de développement. » ( christel Alvergne)Donc l’urbanisation ne semble pas avoir de lien avec la croissance démographique. En effet, en Afrique, il a la présence du phénomène d’une «urbanisation sans industrialisation et sans développement économique», ce qui rend la durabilité et pérennité de ces villes presque impossible thème 2 : La problématique de l’habitat dans les métropoles du sud «La forte migration des populations au sein des villes a conduit au développement des bidonvilles, constructions anarchiques d’habitation insalubres et précaires, où la pauvreté urbaines se concentre, En 2008, on estime à un milliard, soit 1 personne sur 6 dans le monde, le nombre de personnes vivant dans les bidonvilles. Et ce chiffre est en constante augmentation.» Les solutions pour améliorer l’habitat spontané ou les bidonvilles pourraient être de premièrement mettre sur ce genre d’habitat souvent oublié dans les plans d’urbanisme de manière à ce rendre compte de l’ampleur car en effet, c’est une très grande partie de la population qui y habite, ensuite, leur fournir les équipement de base tel que les service autour de l’eau, l’assainissement, ainsi que électricité. Car les bidonvilles sont en soi une menace quotidienne sur le plan physique. Thème 3 : Maitriser le phénomène de métropolisation Faut-il encourager, ou au contraire freiner, le développement de grandes villes qui concentrent toujours plus de populations, d’activités, de pouvoirs ?  En effet, la croissance urbaine semble fortement être une source d’opportunités mais en même temps porteuse de risques majeurs sur les plans sociaux et environnementaux. Pour repenser la fabrication de la ville de demain, il faut en effet croiser et en confronter des approches diverses dans tous les domaines, tel que l’’histoire, anthropologie, sociologie, géographie, architecture, urbanisme, économie, sécurité, gestion, sciences politiques et juridiques. En conclusion, l’objective principal pour rendre la ville africaine plus durable sera dans un premier temps restructuration les espaces urbain en intégrant toute la populations, car c’est seulement on collaborant avec tout le sujet qui font tourner la ville que les différent programme mis souvent que sur papier pourront fonctionner et apporter un réel changement. Ensuite,un résorption des quartiers spontané ains que un financement des gouvernement. En effet, «la résolution du problème des bidonville passe avant tout par la résolution de la pauvreté.»
  • @kharacisse
    10 лет назад (последнее обновление10 лет назад)
    Thierry Bangui: la ville un défi du XXI ème siècle : Essai sur les enjeux du développement urbain en Afrique. I) Introduction A propos de l’auteur : Thierry Bangui, originaire de la Centrafrique, est architecte, docteur en urbanisme et titulaire d’un diplôme de 3ème cycle de l’Ecole supérieure de commerce de Marseille. Il est aujourd’hui consultant en développement et par ailleurs universitaire : il intervient dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur français, notamment au Centre d’études financières, économiques et bancaires (CEFEB) à Marseille et à l’université d’Aix-Marseille 3 en 2ème année de Master en droit international et européen. Présentation de l’ouvrage Le livre s’intitule « la ville, un défi un défi du XXIème siècle : Essai sur les enjeux du développement urbain en Afrique. La date de parution est novembre 2011 En rédigeant cet ouvrage ; l'auteur avait pour objectif de contribuer a la production d'information et connaissance sur la question du phénomène urbain en Afrique dans un contexte ou la recherche sur le sujet était encore peu abondante. Ce livre offre donc une analyse du phénomène urbain en Afrique, en comparaison avec d'autres régions en développement mais aussi des pays industrialisés. Aussi, la thèse centrale du livre est la suivante: en quoi la ville est un facteur de développement ? Autrement dit, il tente de répondre a plusieurs questions : Est-ce que la croissance urbaine en Afrique et dans les autres pays en développement s’est réalisée a travers un processus d’industrialisation a l’image des pays développés ? Quelles sont les causes et conséquences de la croissance urbaine ? Quelles sont ses implications ? Quel est le rôle des villes dans le développement durable ? Il analyse donc à la fois les bienfaits et les méfaits de la croissance urbaine : où sont les problèmes, pourquoi ya t'il des problèmes et comment les résoudre. Son argumentation est structurée en trois parties: La première partie traite de la lecture du fait urbain dans le monde, soit une vision globale et généraliste des tendances d'urbanisation sur le globe. Il fait par la suite un focus sur l'Afrique , en démontrant avec l'appui de chiffres que le phénomène urbain fait l'objet d'une dynamique importante dans la région en comparaison à d'autres parties du monde: les villes africaines connaissent les taux de croissances les plus élevés suite a l'exode rural et l'explosion démographique, l'urbanisation se fait sans développement économique et de manière incontrôlée. Dans la deuxième partie, l'auteur fait une description des enjeux auxquelles sont confrontées les villes des pays en voie de développement et plus particulièrement les villes africaines (gestion des déchets, problématique des bidonvilles, gestion foncière, environnement urbain...) Enfin, dans la troisième partie, l'auteur propose une série de mesures et d'orientations à mettre en œuvre pour un développement urbain en Afrique (le traitement de la question des bidonvilles, l'instauration de la bonne gouvernance et de la décentralisation, l'augmentation des recettes fiscales qui passe par la responsabilité fiscale des citoyens, la mobilisation de professionnels de la ville, la nécessité d'une volonté politique...) II) Cet ouvrage aborde des thèmes majeurs concernant le développement urbain en Afrique Plusieurs thématiques sont développé dans cet ouvrage, l'auteur traite successivement de nombreuses questions inhérentes au développement urbain en Afrique sont abordées : la démographie, l'habitat, l'économie urbaine, la décentralisation, l'environnement urbain, l'aménagement du territoire, la gouvernance urbaine.. Cependant , dans le cadre de cette note, il a été décidé de se focaliser sur quatre points majeurs: 1) L'urbanisation en Afrique se réalise à un rythme effréné, sans développement économique et de manière incontrôlée L’auteur débute son argumentaire en faisant une analyse du phénomène urbain dans le monde : a l'appui de statistique, il démontre que le taux d’urbanisation dans le monde a franchi la barre des 50% en 2007. Il compare par la suite les situations dans les différentes régions du monde. Dans les pays industrialisés, on note un ralentissement du développement urbain tandis que dans les pays en voie de développement la tendance est autre. Les villes en Afrique, en Asie et en Amérique Latine se développent à des rythmes effrénées. La majorité des grandes villes se trouvent dans le monde en développement. Ce phénomène est dut selon l’auteur a une très forte croissance de la population( caractérisé par un ralentissement de la mortalité et des taux de fécondités qui restent élevés) dans les années 50 et a l’exode rural En Afrique, même si la plupart des Etat n’ont pas un taux d’urbanisation qui atteigne 50%, la croissance rapide des capitale économiques et politiques restent inquiétante . Elles se densifient et s'étalent de manière incontrôlée. De grandes aires urbaines (Dakar, Kinshasa, Lagos) apparaissent dans lesquels sont concentres la majorité des activités économiques et administratives. Toutefois, l'ampleur de cette urbanisation mériterait d'être reconsidérée: En effet, l'auteur s'appuie sur des statistiques empruntés à des rapports d'organisation internationales, et notamment ceux de UN Habitat ou bien encore de la Banque Mondiale. Toutefois, il semblerait que ces statistiques mériteraient d'être remises en question. En effet, d'après une étude "Whatever happened to Africa's Rapid Urbanization" réalisée par Deborah Potts et publiée par le think-thank anglais "African Research Institute" en février 2012, l'ampleur du processus d'urbanisation est surestimé Les chiffres utilisés par ces institutions seraient erronées la plupart du temps. En outre, elle démontre qu'entre les années 2001 et 2010 , les taux d'urbanisation de plusieurs pays africains ont diminués : Tanzanie, Ouganda, Bénin, République Centre Africaine, République Démocratique du Congo, Guinée Equatoriale, Guinée-Bissau, Lesotho, Mauritanie, Niger et Sénégal. A titre d'exemple, le taux de la Tanzanie serait passé de 33% à 26%, celui de la Mauritanie de 59% à 41%, et celui du Sénégal 48% à 43%. Toujours d'après l'auteure, très peu de pays font l'objet de croissance urbaine rapide, et cette croissance est très lente pour beaucoup (prés d'1% par décennie). Ainsi, d'autres statistiques et données démographiques ne corroboreraient pas l'argumentaire de l'urbanisation rapide des pays africains. L'étude Afropolis datant de 2008 aurait remis en question les projections énoncées par UN Habitat en matière d'urbanisation. Par exemple, dans cette étude, il est démontré que le taux d'urbanisation en Afrique de l'Ouest ne dépassera pas les 35% en 2020 alors que dans le rapport "l'Etat des Villes " publié la même année par UN Habitat , il est mentionné que plus de la moitié de la population en Afrique de l'Ouest vivra dans les villes. Il semblerait donc que le phénomène urbain en Afrique soit complexe à appréhendé en raison d'une difficulté de récolte de chiffres fiables. 2) L’urbanisation : vecteur de développement économique L'auteur commence sa démonstration par un point de vue général en expliquant que la ville apporte aux activités productives l'ensemble des marchés dont elle a besoin (consommation, services à la production, marché du travail). Il démontre avec l'appui de statistiques que l'activité économique des villes dans les pays en voie de développement représente représente plus de la moitie des produits intérieurs brut d'un pays (prés de 60%); bien que les populations rurales soient majoritaires. Il reprend la citation de Jean Marie Cour "En Afrique comme ailleurs, l'urbanisation est l'un des moteurs de la croissance économique, de la transformation sociale, de la décentralisation de l'ouverture au monde" l'effet positif de l'urbanisation sur l'activité économique, l'auteur illustre son propos en se référant a l'opération EPAM à Marseille, en démontrant la manière dont cette opération urbaine a eu un impact sur le développement spatial et économique de la ville. Bien que l'auteur ne l'ait pas mentionné, il faut savoir que des initiatives d'envergure visant au développement économique se développent aussi au niveau des villes africaines. Plusieurs projets ayant pour objectifs de transformer le visage des villes et d'attirer les investisseurs étrangers sont initiés: par exemple la Zone économique intégrée de Dakar, ou bien encore le projet Eko Atlantic de Lagos lancé en 2007 et qualifié de futur "Dubai de l'Afrique" (cf liens dans la bibliographie). 3) L'activité informelle: un handicap au développement Selon l'auteur, l'économie urbaine en Afrique est caractérisée par une grande proportion d'activités informelles qui "constituent des pourvoyeurs d'emplois pour des chômeurs sans issue". Il affirme aussi que ces activités sont un handicap pour le développement étant donné le manque à gagner des recettes fiscales. Cette dernière affirmation de l'auteur est à nuancer dans la mesure où l'expérience dans certaines villes a démontré qu'il était possible de taxer l'activité informelle (marchands ambulants et transports notamment à Antananarivo et Phnom Penh par exemple) afin de capter des ressources fiscales additionnelles pour la ville. Il est évidemment important de définir des stratégies de taxations adaptées (taux pas trop élevés, dont la collecte n'engendre pas des coûts importants pour la municipalité), mais en définissant des méthodes de taxation pertinentes, l'activité informelle peur constituer un revenu non négligeables pour la ville. A noter par ailleurs que l'activité informelle n'est pas l'apanage des plus pauvres. En effet, de nombreuses personnes issues des classes aisées ont aussi recours à l'activité informelle (par exemple, dans le secteur du transport public à Antananarivo (Madagascar), caractérisé par cet informalité, les propriétaires des taxis collectifs sont en majorité issus des classes moyennes et aisées qui louent leurs véhicules afin de se constituer un revenu supplémentaire) Ainsi, l'activité informelle peut être considérée comme " un nouveau paradigme pour une nouvelle gestion des villes." (Jérôme Chenal, Introduction à la planification des villes africaines, 2014) 4) Un développement urbain harmonieux et cohérent nécessite une série de mesures, notamment une bonne gouvernance Selon l'auteur, la mobilisation de différents types d'acteurs est une condition nécessaire au développement urbain: citoyens, acteurs privés, ONG et associations doivent se rassembler autour d'une vision commune de la ville. L'intégration de tous ces acteurs est la condition pour la réussite de projets . Les projets liés à l'habitat par exemple requièrent à juste titre une participation des habitants concernées pour une meilleure efficacité. Ainsi, au cours de la dernière décennie , cette pratique de gouvernance s'est développée dans le cadre des projets de développement urbain, que cela soit dans les pays industrialisés ou les pays en voie de développement, sous plusieurs formes: budget participatif, planification participative, gestion communautaire des infrastructures, partenariats publics privés... Ces initiatives donnent en général d'assez bons résultats. Les différents acteurs sont associés à travers ces mécanismes à la prise de décision. Cependant, il est important de souligner que cette pratique de la participation à ses limites, notamment lorsque la prise de décision concerne des " projets macro", à l'échelle de la ville , voire même au delà. En effet, très souvent, les citoyens ont une vision qui se limite à leur quotidien, donc au quartier. Il est donc moins pertinent qu'ils soient associés à un processus de prise de décision qui requiert une vision globale de la ville, dans l'objectif de l'intérêt général. III) Conclusion: Cet ouvrage est intéressant car il contient un grand nombre d'informations sur l'état du développement urbain en Afrique. L'argumentation de l'auteur fait ressortir plusieurs éléments notamment: - l'ampleur du phénomène urbain en Afrique qui reste important même si il semblerait d'après d'autres sources que les chiffres utilisés pour décrire ce phénomène ne sont pas toujours fiables, - l'urbanisation favorise le développement économique - le fait que l'économie urbaine en Afrique est caractérisée par une activité informelle qui , mais malgré ce qu'affirme l'auteur, ne constitue pas forcément un handicap pour le développement - Une des conditions nécessaires au développement urbain est la bonne gouvernance , et particulièrement la participation de tous les acteurs impliqués dans le développement de la ville. Cela dit, cette participation à ses limites, elle peut ne pas être pertinente en fonction de l'échelle géographique concernée. Ainsi, même si certaines données sont discutables (certaines statistiques), ou certains arguments sont à nuancer, l'auteur fait part d'orientations pertinentes et cet ouvrage peut être considérer comme une référence sur le sujet. Bibliographie: - "What's happened to Africa's rapid urbanization ?",Deborah Pott, African Research Institute, Fevrier 2012 - Jérôme Chenal, La ville ouest-africaine. Modèles de planification de l'espace urbain Broché – 16 février 2013 Sites internet: Présentation du projet de la zone économique de Dakar: de http://investinsenegal.com/Zone-Economique-Speciale-Integree,202.html Site dédié au projet Eko Atlantic : http://www.ekoatlantic.com/
  • @felema
    @felema 11 лет назад
    la ville ,un defi du XXl eme siecle Essai sur les enjeux de developpement urbain en afrique par BANGUI Thierry Thierry BANGUI est architecte,docteur en urbanisme et titulaire d un diplome de 3 eme cycle de l école superieure de commerce de Marseille. Il est originaire de la Centrafrique,et est aujourdhui consultant en dévéloppement. Dans cet éssai ,il est parti d un constat géneral à savoir que la population mondiale vit désormais majoritairement en ville et que l urbanisation va continuer à croitre surtout en afrique et en asie. les projections pour 2050 montrent que plus d un milliard d africains seront des citadins contre 400 millions actuellement . Cet accroissement de la population urbaine s accompagne d une augmentation de la taille des villes qui se densifient,s étalent et occupent les espaces ruraux environnants. Toute cette transformation spatiale impacte de manière significative le développement urbain et amène l auteur à s interroger sur le lien qui pourrait exister entre l urbanisation, le développement ou la pauvreté. La ville peut -elle etre considerée comme un moteur de développement? ou bien constitue t- elle un frein pour cela? Pour mieux cerner la question,l auteur a developpé son argumentaire autour de trois aspects à savoir: -La demographie; -L habitat; -L économie urbaine Comme nous avons rappelé plus haut,l auteur a mis un accent sur la poussée démographique africaine notament sur la frange citadine qui croit énormement souvent suite aux phénomènes de l exode rurale qui engendre des problemes urbains de toutes sortes.Les bésoins essentiels en termes de services (logement-transport...) ne sont pas satisfaits. Il a également mis en exergue la pénurie de logement ou le rencherissement de leur cout qui conduisent certains habitants en provenance des campagnes à se tourner vers les solutions les plus précaires.Ces migrants font ainsi récours le plus souvent aux habitats spontanées transformant le secteur in fine en bidonville. L autre sujet important abordé par l auteur dans cet essai est celui du développement en lien avec l urbanisation. On constate que l afrique subsaharienne reste la seule région du monde ou l urbanisation est liée à une croissance économique négative.Ainsi pour changer cet etat de fait,il s avère qu elle doit etre accompagnée par la croissance économique et la création d emplois productifs. Il est clair et indeniable que les villes sont un facteur de développement comme on peut le voir à travers la situation de nairobi au kenya qui compte 5% de la population et qui produit 1/5 de la richesse de ce pays. En fin de compte ,nous pouvons conclure en disant que si le developpement urbain est maitrisé ,il devient un levier qui sert et nourrit celui de l économie;mais s il reste incontrolé,il devient un frein à une croissance économique durable.
  • @felema
    11 лет назад
    la ville ,un defi du XXl eme siecle Essai sur les enjeux de developpement urbain en afrique par BANGUI Thierry Thierry BANGUI est architecte, docteur en urbanisme et titulaire d un diplôme de 3 Emme cycle de l école supérieure de commerce de Marseille. Il est originaire de la Centrafrique, et est aujourd'hui consultant en développement. Dans cet essai ,il est parti d un constat général à savoir que la population mondiale vit désormais majoritairement en ville et que l urbanisation va continuer à croitre surtout en Afrique et en Asie. les projections démographiques pour 2050 montrent que plus d un milliard d africains seront des citadins contre 400 millions actuellement et 20 millions dans les années 1950. Cet accroissement de la population urbaine s accompagne d une augmentation de la taille des villes qui se densifient et occupent les espaces ruraux environnants. Toute cette transformation spatiale impacte de manière significative le développement urbain et amène l auteur à s interroger sur le lien qui pourrait exister entre urbanisation, développement ou pauvreté. La ville peut -elle être considérée comme un moteur de développement ou bien constitue t- elle une frein pour cela? Pour mieux cerner la question l auteur a développé son argumentaire autour de trois aspects à savoir: -La démographie; -L habitat; -L économie urbaine Comme nous avons rappelé plus haut l auteur a mis un accent sur la poussée démographique africaine notamment sur la frange citadine qui croit énormément souvent suite aux phénomènes de l exode rurale qui induit la multiplicité des problèmes urbains de toutes sortes. Les besoins essentiels en termes de services (logement-transport...) ne sont pas satisfaits. Il a également mis en exergue la pénurie de logement ou le renchérissement de leur cout qui conduisent certains habitants en provenance des campagnes à se tourner vers les solutions les plus précaires. Ces migrants font ainsi recours le plus souvent aux habitats spontanées et transforment le secteur in fine en bidonville. L autre sujet important abordé par l auteur dans cet essai est celui du développement en lien avec l urbanisation. On constate que l Afrique subsaharienne reste la seule région du monde ou l urbanisation est liée à une croissance économique négative. Ainsi pour changer cet état de fait, il s avère qu elle doit être accompagnée par la croissance économique et la création d emplois productifs. Il est clair et indéniable que les villes sont des facteur de développement comme on peut le voir à travers la situation de Nairobi au Kenya qui compte 5% de la population et qui produit 1/5 de la richesse de ce pays. En fin de compte ,nous pouvons conclure en disant que si le développement urbain est maitrisé ,il devient un levier qui sert et nourrit celui de l économie; mais s il reste incontrolé,il devient un frein à une croissance économique durable.
  • @felema
    @felema 11 лет назад
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  • @lenadesfossez59
    11 лет назад (последнее обновление11 лет назад)
    La ville, un défi du XXIe siècle. Essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique. 2011, Edition : L’Harmattant Thierry Bangui, originaire de la Centrafrique, est architecte, docteur en urbanisme et titulaire d’un diplôme de 3e cycle de l’Ecole supérieure de Commerce de Marseille. Il est aujourd’hui consultant en développement et par ailleurs universitaire : il intervient dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur français, notamment au Centre d’études financières, économiques et bancaires à Marseille et à l’université d’Aix-Marseille. Il est l’auteur, entre autre, de : La Chine, un nouveau partenaire de développement de l’Afrique, paru chez L’Harmattan en 2009. La ville est un défi majeur de ce siècle. Le lien entre la ville et le développement, en filigrane la pauvreté, fait débat. A ce sujet, deux thèses s’opposent : l’une défend que la ville soit un moteur de développement, l’autre argue qu’elle en constitue un frein. L’auteur aborde, dans ce livre, les deux thèses, en essayant de répondre à la question : en quoi la ville est-elle un facteur de développement ? Sur ce que pourraient être les méfaits de la croissance urbaine, l’auteur tente de répondre aux trois questions suivantes : où sont les problèmes ? Pourquoi y a-t-il des problèmes ? Comment peut-on résoudre les problèmes ? L’auteur aborde la problématique sous tous les angles, en traitant de nombreuses questions inhérentes au développement urbain : la démographie, l’habitat, l’économie urbaine, la décentralisation, l’environnement urbain, l’aménagement du territoire, la gouvernance urbaine, etc. Cet ouvrage est le produit de plusieurs années de recherche scientifique et de pratique de terrain. Il adopte une approche pluridisciplinaire et pluridimensionnelle et s’adresse, de ce fait, au grand public. Première partie : Pourquoi y a-t-il des problèmes ? « Si l’Afrique reste le continent ou le niveau d’urbanisation est le plus faible, il est celui ou la croissance urbaine, qui touche tous les pays et les capitales comme les villes moyennes, est la plus forte » Thierry Bangui Dans un premier temps l’auteur s’intéresse aux villes, de plus en plus nombreuses et de plus en plus grandes. Et plus précisément au phénomène de métropolisation, que les états africains tentent de maîtriser tant bien que mal, un défi d’urbanisme, ainsi que d’aménagement. En Afrique, la métropolisation est le fruit de l’héritage colonial, un modèle caractérisé par la concentration des pouvoirs dans la ville principale et notamment la capitale. Ce modèle urbain centralisateur conduit ainsi à l’émergence d’un exode rural important, conséquence direct du manque d’intérêt des états pour leurs campagnes. Cet exode est le résultat de l’incapacité des pays africains à tirer profit de façon sérieuse de leur agriculture. Et pour cause, la pauvreté serait, jusque aujourd’hui, toujours considéré comme un phénomène de nature foncièrement rural et le processus d’urbanisation comme une conséquence directe d’une telle pauvreté. Toutes actions d’investissement ou d’assistance devraient avoir ainsi, pour obtenir un effet durable, se concentrer sur les milieux ruraux. C’est presque un sentiment anti-urbain. Il s’agirait d’imaginer l’aménagement du territoire, comme un antidote à la métropolisation. Pour freiner cet exode, des solutions sont proposées : la création de pôles régionaux via la décentralisation de l’autorité et une politique urbaine dynamique qui consiste à pourvoir des villes secondaires en infrastructures adéquates, ainsi que la protection de l’environnement devenu, ces dernières années, le cheval de bataille du développement. La redynamisation des campagnes et l’aménagement du territoire seraient les leviers sur lesquels il faut agir pour atténuer l’urbanisation et particulièrement la métropolisation galopante. La redynamisation des campagnes signifie des actions fortes en faveur du monde rural. La réalisation des infrastructures de base (école, dispensaires etc..) ; des routes pour rendre accessibles des zones rurales et faciliter, par voie de conséquence, le transport des produits agricoles. Il faut une gestion par objectif qui consisterait à renfoncer le développement rural afin de réduire l’exode rural. Ce dernier étant considéré par l’auteur comme l’un des problèmes principaux à une croissance urbaine non contrôlée et non contrôlable. Seconde partie : Où sont les problèmes ? « Le plus important, je crois, c’est d’avoir amené le peuple à avoir confiance en lui-même, il peut s’assoir et écrire son développement : il peut dire ce qu’il désire. Et, en même temps, sentir quel est le prix à payer pour ce bonheur » Thomas Sankara (président du Burkina Faso de 1983 à 1987) Dans l’euphorie de l’indépendance, les Etats africains ont pris conscience du préjudice causé par l’image de l’habitat précaire sur la scène internationale. Quelles solutions pour améliorer l’habitat spontané ou les bidonvilles ? Les bidonvilles constituent sans aucun doute le problème numéro un de l’habitat en milieu urbain en Afrique. La possibilité de pouvoir disposer d’un espace sécurisé peut constituer le point de départ du développement économique de l’habitat spontané. L’idée maitresse est que pour améliorer le sort du plus grand nombre, il faut non pas construire directement mais lever l’obstacle premier qui est celui de l’accès au sol, et en deuxième lieu, fournir les infrastructures et l’accès au financement. La construction ou l’amélioration des habitations elles mêmes peut être laissé aux mains des habitants qui procéderont aux travaux nécessaires, à leurs rythmes, une fois réglé la question de base de la sécurité de la tenure. L’occupation illégale est la preuve d’une défaillance des structures du gouvernement dans la production de terrains à bâtir. Même si la légalisation est très souvent difficilement instaurée, l’amélioration et la reconnaissance des habitants par l’Etat, semble être seules capables de permettre des investissements de la part des usagers. Une simplification des procédures permettrait-elle de faire davantage face aux défis de la sécurisation foncière pour des populations à faible revenus ? Peut-on dépasser cette réflexion basée en premier lieu sur la rentabilité financière et valoriser des solutions réalistes, telles que la fourniture d’équipements? La régularisation d’un quartier permet une reconnaissance très valorisante pour ses habitants. Troisième partie : Comment peut-on résoudre les problèmes ? « Les pauvres ne sont pas de simples objets passifs. Très souvent, ils règlent leurs problèmes eux-mêmes, mais les gouvernements ne reconnaissent pas leurs efforts. Au lieu d’exploiter leurs énergies, ils dissuadent les pauvres de participer à l’amélioration de leurs propres condition de vie » Anna Kajumulo Tibaijuka La production de la ville est effectuée par un ensemble d’acteurs dont l’interaction forme un système. En Afrique, les initiatives locales sont de plus en plus fréquentes dans les quartiers spontanés ou les bidonvilles. Devant la précarité de leurs conditions de vie, les populations des quartiers populaires se regroupent de plus en plus dans les organisations communautaires de base (associations de jeunes, comités de résidents, groupements d’intérêt économique etc.) afin d’améliorer leur existence. Ces initiatives apparaissent de plus en plus comme des alternatives crédibles pour combattre la pauvreté en milieu urbain, pour éviter les expropriations. Une émergence de mobilisation sociale apparaît. En effet les priorités potentielles, des pouvoirs publics, données aux investisseurs étrangers ou aux classes supérieures apparaît nettement comme une menace, au niveau local à laquelle ces habitants et commerçants sont confrontés. Cette menace est étroitement liée à l’ouverture des pays et au regain d’intérêt qui suscite la plupart des capitales africaines. Ces associations naissent avec une rapidité et une facilité surprenante, après avoir été interdite pendant des années. Les deux raisons principales à cette explosion sont : une tradition associative ancienne et vivace, et la peur de se voir expulsé de son propre quartier. Une solution, évoquée par l’auteur serait, afin de se sentir « chez soi », serait de responsabiliser les populations en matière de fiscalité. Promouvoir l’esprit d’impôt, ou le civisme fiscal. C’est ici une question de responsabilité, de citoyenneté. En retour, les contribuables doivent être des citoyens exigeants vis-à-vis des pouvoirs publics en termes de résultats sur la réalisation des infrastructures, équipements collectifs et autres services de proximité. Pour conclure, ce livre, s’adressant à un large public, évoque de nombreux termes, sans réellement jamais aller au fond de ses argumentations. Malgré tout, la fiscalité, l’insécurité du système foncier etc. sont évoqué simplement, et il très aisé de comprendre le contenu du livre. Je me suis volontairement attachée à vous présenter une strate particulière des acteurs de la ville. Les populations connaissant, très souvent malgré elles, un exode rural, sont aussi celles qui se retrouvent dans les habitats les plus précaires en ville. Et enfin celles, qui s’investissent par la suite, pour faire évoluer et pour réclamer plus de droits. Cette « misère » des quartiers sous-intégrés est devenue socialement explosive, c’est ici que se jouera l’avenir des villes. Bibliographie : T. Bangui (2011). La ville, un défi du XXIème siècle. Essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique. Paris. L’Harmattan. M. Bertrand (1998). Ville africaine, modernité en question. Tiers monde numéro 156. D. Couret, B. Tamru (2003). Addis-Abeba, au risqué de l’agglomération de l’encadrement territorial urbain à l’enjeu politique National.
  • @xcharles
    11 лет назад
    LA VILLE, UN DEFI DU XXIème SIECLE Essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique Citer le livre : T. Bangui (2011). La ville, un défi du XXIème siècle. Essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique. Paris. L’Harmattan. L’auteur : Thierry Bangui est architecte, docteur en urbanisme et diplômé à l’école de commerce de Marseille. Résumé: L’auteur aborde la problématique sous tous les angles, en traitant de nombreuses question inhérentes au développement urbain : la démographie, l’habitat, l’économie urbaine, la décentralisation, l’environnement urbain, l’aménagement du territoire, la gouvernance urbaine et autres thèmes. Le but de cet ouvrage est celui d’approfondir les connaissances sur la ville et de combler un vide d’information et de publication sur le thème des villes africaines. Ces dernières sont sujettes à une urbanisation galopante et l’auteur cherche des solutions pour remédier aux problèmes qui y sont liés. C’est à travers une introduction sur le processus d’urbanisation dans le monde que l’auteur fonde les bases pour relever les problèmes liés à l’urbanisation en Afrique. Si dans les pays industrialiser l’urbanisation a été accompagné par une forte industrialisation, en Afrique l’urbanisation est liée en grande partie à une forte croissance démographique et à un fort clivage entre les revenus urbain et ruraux qui on engagé un exode rurale important surtout dans les années 60 (Paul Bairoch). L’auteur se demande dans un deuxième temps si l’urbanisation constitue un frein ou un facteur de développement en Afrique. C’est en exposant des thèse soutenant l’une ou l’autre proposition que Bangui approfondi la question. Celles-ci mobilisent respectivement les aspects de proximité et d’échange propice au développement économique que la ville permet d’une part et les aspects de développement inégalitaire et de ségrégation urbaine (notamment avec le phénomène des bidonvilles) engendrés par l’urbanisation de l’autre. C’est a partir de ce questionnement que l’auteur aborde en suite quels sont les défis liés au développement urbain touchant des aspect tels que la périurbanisation et l’étalement urbain en relevant les enjeux qui en découlent comme le développement de l’habitat spontanée liée à l’insuffisance de logement abordable au sein de ville, mais aussi à l’impuissance des urbanisme et des politiques publiques face au phénomène. Ceci porte l’auteur à aborder les questions liées à la gouvernance dans les villes du Sud. C’est à travers un vision plus pencher sur les question environnemental comme la gestion des déchets ou encore la gestion et l’assainissement de l’eau dans la ville ou l’aménagement territorial, que l’auteur souligne les problèmes liés à l’urbanisation en Afrique en vue des perspectives axées vers le développement urbain durable. Approfondissement : Ces approfondissement se limite a toucher qu’un partie du contenu de l’ouvrage choisi. C’est des sujets tel que la ségrégation urbaine et le phénomène des bidonvilles qui sont survoler. C’est approfondissement ne ce veulent pas du tout exhaustifs. Pour approfondir le concept de ségrégation urbaine il est important de comprendre qu’est que c’est la ségrégation. Cette dernière peut se définir tel un processus ou un état de concentration et séparation spatiale de groupe sociaux (par exemple races, groupe ethniques, religion,…). Dans le cas de cette note de lecture il est pertinent d’appliquer cette définition au phénomènes des slums. En effet la ségrégation spatiale dans les villes africaines met en évidence les barrières de classe entre riches et pauvre. C’est dans cette direction que nous pouvons parler de ségrégation urbaine. Le concept de « ségrégation urbaine » est un concept qui est relevé par l’auteur dans le cadre de cet ouvrage pour qualifier et approfondir le phénomène des bidonvilles. Le bidonville peut se définir tel une caractéristique des villes subsahariennes. « Kinshasa est une ville de chantiers comme toute les villes à forte croissance des pays en vois de développement. Ce qui s’y joue au registre des pratiques liées à l’habitat n’a rien de très original : une population urbanisée essaie de s’approprier le sol, de se donner un logement, de vivre ou, pour la majorité, de survivre dans un contexte économique marqué par une répartition très inégale des richesse et de ravages d’un capitalisme sans loi, ou tout est possible… pour certains » (C. Girard, 1987). Cette définition nous fait comprendre que il y a un clivage dans la prise en compte des population au sein de la ville en terme d’habitat. C’est en particulier la question foncière, qui est à la base de ce phénomène, qui impose de mettre en évidence que la promotion immobilière, dans les villes africaines s’adresse exclusivement au populations moyennes ou riches. C’est en effet par le développement de quartiers précaires et sous-équipés où vit la masse populaire que se caractérise la périurbanisation des villes africaines soumis par un marché foncier réservé au plus aisées. Outre à la question foncière et ou force du marché l’auteur met l’accent sur l’insuffisance parfois l’absence de politiques d’aménagement du territoire. Ceci est d’autant plus qualifier par l’auteur une occupation anarchique des sols. L’urbanisation dans les périphéries est souvent caractérisée par de l’habit spontanée et sans une logique prédéfinie. Souvent les plan d’aménagement ne sont tout simplement pas respecter et c’est souvent les laisser faire qui domine, pas forcement du au monopole du marché foncier par les plus riche mais parfois par la fragilité des administration publique. Ce laisser faire de la parte des autorité dans le cadre de l’aménagement est vu par certains tel une tache délégué directement à la population. Des pratiques qui s’inscrivent dans l’ « informel ». « Les véritable bâtisseurs et aménageurs des villes du Tiers-Monde sont les pauvres. Ils construisent leurs maisons, ils s’installent où ils peuvent (…). La terre est occupée ou lotie illégalement, les maisons ne répondent pas aux normes de construction et de salubrité, les établissement ne respectent pas le zonage, les règlements et les “ Plans directeurs“ dont les urbanistes font si grand cas » (Mc Auslan P. 1986). Conclusions : Cet ouvrage met en évidence les défis et les liée au développement des villes du Tiers-Monde et en particulier celles d’Afrique. Cet en relevant les enjeux économiques, sociaux et environnementale que l’auteur cible les problèmes dans une perspective de développement durable. Tout particulièrement cette note de lecteur c’est pencher sur les questions de ségrégation urbaine qui résulte d’un marché foncier et immobilier ségrégationniste, de la fragilité des politique publiques en terme d’aménagement du territoire et d’un laisser faire générale. C’est tout de même dans une perspective critique qui faut affronter cet ouvrage dans la mesure où il est important de comprendre que le développement durable n’est pas forcement la réponse a tous les défit du XXIème siècle, dans la mesure où il y a la nécessité de contextualiser la question urbaine. Le développement urbaine durable ne constitue pas seulement un enjeu pour les villes Africain mais constitue aussi un enjeu important des les villes des pays industrialisés. Ceci pour mettre l’accent sur le fait que dans le cas des villes africain il y a quand même des effort en terme de urbanisation considérable a mettre en place et qui pas forcement doivent coïncider avec les modèles occidentaux. En d’autre mots le rattrapage en terme d’aménagement urbain, de gestion de la question foncière,… peut ce faire, pourquoi pas à la façon « africaine ». Toujours dans le cadre de la contextualisation de la question urbaine africaine, il serait intéressant de toucher ce qui concerne les pratiques sociales à l’intérieur de la ville en enrichissant les propos par des apport qualitatif tel des entretien avec les acteur directement impliquer au phénomènes abordées C’est tout de même avec grande facilité et un apport statistique considérable que cet ouvrage à été écrit. Bibliographie : C. Girard (1987). « Technologies sociales et techniques de construction » in Haumont N., Marie A, Politiques et pratiques urbaines dans les pays en voie de développement. Paris. L’Harmattan. Tome II, p.54 T. Bangui (2011). La ville, un défi du XXIème siècle. Essai sur les enjeux de développement urbain en Afrique. Paris. L’Harmattan. P. Mc Auslan (1986). Les mal logés du Tiers-Monde. Paris. L’Harmattan/Earthscan, p.13
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