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Ville et nature dans les agglomérations d’Afrique et d’Asie

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Edition du Gret, (1996)

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  • @trojamo
    10 years ago
    Cet ouvrage est dédié à l’importance des « espaces de nature » en ville contemporaine d’Afrique et d’Asie. L’interface ville-nature est conçue comme un ensemble de relations spatiales et économiques. Celles-ci sont analysées à travers d’exemples des agglomérations africaines et asiatiques, dans le monde arabe et l’Afrique Subsaharienne : Dakar, Brazzaville, Ibadan, Freetown, Kinshasa, Le Caire et Tunis, parmi autres. Dans la présentation l’auteur explique que les rôles d’espaces naturels urbains sont nombreux et essentiels. Pierre-Marie Tricaud se concentre sur l’enjeu des espaces intermédiaires entre la ville et la nature, nommes zones péri-urbaines conflictuelles. L’auteur voudrait souligner l’importance de proximité des espaces de nature pour tous, pas seulement les classes aisées. Aujourd’hui nous sommes en face d’une renaissance de pense sur le rôle de contact avec nature en vie humaine, en général. Le concept de Biophilia conçue par un chercheur américain Edward Wilson et le lien entre la sainte humaine et nature fait l’objet de nombreuses recherches (Wilson, 1984). En même temps en observant les villes africaines, spécialement les bidonvilles, il faut noter la faible présence de nature. En parlant des parcs et des jardins plantes à rôle décoratif et/ou récréatif en Afrique et en Asie, Pierre-Marie Tricaud écrit que « la répartition en espaces verts et en rues plantées est elle-même très inégale» (p.39). L’auteur parle de caractère exceptionnel du jardin dans la civilisation arabo-musulmane, qui a conduit au très important patrimoine et grands réalisations architecturales. L’ouvrage de Pierre-Marie Tricaud peut être traite comme une tentative d’aborder ce sujet dans un milieu africaine et asiatique. La comparaissant entre l’Afrique et Asie est très intéressant. Les villes et agglomérations présent un environnement très artificiel, ou le contact avec la nature est difficile et restreinte aux parcs, jardins, arbres dans la rue, une agriculture péri et intra-urbaine, et quelque parts des forets, des rivières, étangs ou lagunes qu’il faut protéger. Pierre-Marie Tricaud parle d’agriculture urbaine en se posant la question « ou finit la ville, où commence la campagne ? » D’abord il mentionne le lien filial de l’homme à la nature dans les civilisations africaines, qui est reflété dans la perception du paysage. La culture africaine charge de sens tous les paysages productifs, beaucoup plus que les jardins au sens européen du terme. Pierre-Marie Tricaud aborde le sujet d’agriculture des citadins de ville en expliquant que en Afrique la zone d’approvisionnement des villes va très loi, par des circuits le plus suivent informels, familiaux et non commerciaux. Le cas de différentes villes sont présentes avec les informations sur les modelés, systèmes foncières, niches écologiques et ressources. L’agriculture intra-urbaine rempli un rôle majeur en Afrique Subsaharienne. Pierre-Marie Tricaud constat que « Le citadin africain reste un villageois dans l’âme (…), (p.39) ». Les habitants de villes en Afrique Subsaharienne plantent toutes sortes d’arbres et beaucoup d’espaces non construits sont mis en culture. Cette agriculture compense quelque peu le manque d’argent et assure le maintien d’une forme d’autosubsistance partielle. De plus l’approvisionnement dépasse les limites de l’agglomération est certaines produits sont mêmes exportées plus loin. Or, les zones agricoles péri-urbaines, voire intra-urbaines, jouent un rôle économique très importante. Dans les passages suivants l’auteur parle des problèmes omniprésents dans le monde entier : la gestion de biodiversité, et effets bénéfices des espaces de nature dans la ville, comme modération de climat et purification de l’air. Pierre-Marie Tricaud raisonne que les habitants de villes africaines « placent le besoin en espaces verts récréatifs bien plus haut dans l’échelle des priorités que ne font pour eux les expert. (p.52)» La vérité, qu’il présente de besoin de lieu pour se reposer dans les villes ou les conditions de vies sont très difficiles à supporter avec le bruit, la chaleur, l’air poussiéreux, etc. C’est plus facile à expliquer si on prendre le concept de biophilia, mentionne déjà, en compte (Wilson, 1984). Les espaces verts sont, selon l’auteur surfréquentées, car ils sont peu nombreux. La manque en espaces verts récréatifs est très prononce, spécialement dans les quartiers précaires. Ce sujet était abordé par plusieurs auteurs. Une étude en Japon a démontrait que la durée de vie de citoyens étaient corrélé avec la présence de nature en ville (Takano et al, 2002). L’inégalité d’accès aux espaces verts est selon recherche liée à morbidité des citoyens, spécialement les populations avec moyens économiques plus faibles (Mitchel, Popham, 2008). Pierre-Marie Tricaut parle de différents difficultés concernant la nature en ville, comme le foncier, l’accessibilité et les dégradations. Il touche également la perspective du développement durable. Le constat que les espaces naturels urbaines sont des lieux de nombreux conflits avait amène Pierre-Marie Tricaud à proposer une politique d’ensemble pour gérer les espaces de nature en ville et responsabiliser les diffèrent acteurs concernées. Je trouve cet ouvrage très important comme il aborde des thèmes qui sont rarement abordée dans la littérature dédiée à l’urbanisation en Afrique. L’ouvrage de Pierre-Marie Tricaut présente un point de vue très intéressant, mais malheureusement très souvent oubliée. Bibliographie : 1. Mitchell R, Popham F.2008 Effect of exposure to natural environment on health inequalities: an observational population study, w : Lancet 372 (9650) s 1655-60, 2008 2. Takano T, Nakamura K., Watanabe M.: 2002 Urban residential environments and senior citizens’ longevity in megacity areas: the importance of wakable green spacer Journal of Epidemiology Community Health; 56:913-918 3. Wilson Edward O. 1984 Biophilia, Harvard University Press, ISBN 0-674-07441-6
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