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Ouagadougou 1850-2004 : Une urbanisation différenciée

, and (Eds.)
(2008)

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    10 years ago (last updated 10 years ago)
    Ouagadougou 1850-2004 : Une urbanisation différenciée Les auteurs : Florence Fournet, Entomologiste médicale, membre de l’unité mixte de recherche Émergence. Aude Meunier-Nikiema, Géographe de la santé, attachée de recherche à l’Institut des sciences des sociétés (INSS) au Burkina Faso. Gérard Salem, Géographe de la santé, professeur à l’Université Paris X-Nanterre, responsable du Laboratoire Espace, Santé et territoire Maud Harang, Géographe, doctorante en géographie de la santé de l’Université Paris X-Nanterre. Yamba Kafando, Géographe, étudiant de l’Université de Ouagadougou, accueilli au sein de l’unité de recherche CTEM dans le cadre de sa maîtrise. Pierre-Erwann Meyer, Géographe, doctorant en géographie de la santé de l’Université de Paris X-Nanterre. Stéphane Rican, Géographe et statisticien, maître de conférence à l’Université Paris X-Nanterre Benoît Varenne, Odontologiste, doctorant en santé publique de l’Université Paris VI-Jussieu. « ….. L’idée de cet ouvrage est née de la volonté de Gérard Salem de valoriser l’important travail de terrain et d’analyse qui a constitué les fondements du programme de recherche EUTSAO1.L’ouvrage retrace les différentes étapes de notre raisonnement collectif pour caractériser les processus d’urbanisation spécifiques passés et en cours qui ont modelé la capitale du Burkina Faso. Il met en valeur l’exploitation de données de terrain originales de l’Unité de recherche PERSAN2 (UR 093) puis CTEM3 (UR 178) de l’IRD associant de jeunes chercheurs en géographie et en santé publique, et des partenariats locaux. Ces itinéraires de recherche convergent vers une connaissance géographique approfondie des constructions territoriales de Ouagadougou , appuyée par des marqueurs spatiaux urbains pertinents permettant de différencier des « de la ville dans la ville » ….. » Florence Fournet. L’ouvrage est constitué de 3 parties ; chaque partie est subdivisée en plusieurs chapitres qui ont étaient signés par plusieurs auteurs.il s’agit d’un ensembles études et d’analyses urbaines sur la capitale du Burkina Faso « OUAGADOUGOU» Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect» La première partie ; traite la naissance du réseau urbain du Burkina Faso ,et révèle comment Ouagadougou s’est imposée au sein de ce réseau comme capitale du territoire politique et commercial pré-colonial au territoire militaire. Les travaux des historiens ont montré comment les axes d’échanges commerciaux ont alors été réorganisés au détriment de pôles situés à l’intérieur du continent Africain ; Ouagadougou devient la référence administrative du premier et du second territoire militaire. Le territoire administratif colonial : permanence et rupture sous l’influence de la tradition centralisatrice française Le territoire de Haute-Volta n’existe véritablement qu’à partir de 1919 du fait de l’extrême étendue d’un espace devenu incontrôlable Le territoire administratif colonial : permanence et rupture sous l’influence de la tradition centralisatrice française Les conséquences des politiques sur le réseau urbain . Le bilan en matière d’urbanisation de cette première période coloniale apparaît étonnant et paradoxal. Tous les éléments sont réunis pour faire de Ouagadougou une ville ,mais il n’y a ni équipements, ni aménagements urbains. de nouveaux pouvoirs se sont introduits et les cartes politiques ont été redistribuées selon une conception occidentale . DE BANCOVILLE A LA VILLE MODERNE : d’une absence réelle de projet urbain et il faudra attendre le milieu des années quatre-vingt pour qu’un plan urbanistique soit mis en œuvre à Ouagadougou , le pouvoir révolutionnaire va rapidement afficher sa volonté de maîtriser l’urbanisation et le discours d’orientation politique du 2 octobre 1983 présente clairement ses ambitions. Le gouvernement veut recourir au lotissement et à la restructuration rapide de tous les quartiers pour permettre à toute la population d’accéder à un logement selon le principe « un ménage, une parcelle, un toit. La seconde partie décrit les multiples facettes de la ville au travers des déclarations des chefs de ménage ; issues du recensement population et de l’habitat de 1996. Bien que relativement anciennes, ces données qui contribuent à une caractérisation des populations et de leurs conditions de vie (La domination des matériaux précaires , Statut des résidents : la confrontation de deux régimes fonciers , Électricité : un équipement coûteux et un luxe relatif , Électricité : un équipement coûteux et un luxe relatif, Assainissement : des pratiques encore mal assimilées , Évacuation des ordures ménagères : des moyens modestes face à la croissance des déchets , L’assainissement individuel, une préoccupation secondaire pour les Ouagalais , Ouagadougou, un espace différencié du point de vue de l’équipement individuel ) : n’avaient pas été exploitées d’un point de vue spatial alors même que leur échelle d’analyse est plus pertinente que celle d’autres enquêtes plus récentes comme les enquêtes démographiques et de santé de 2003 par exemple, et que les données du recensement de 2006 ne sont pas encore disponibles. La troisième partie, la structuration de la ville est analysée à travers ses équipements, modes d’approvisionnement en eau, structures de soins, écoles et marchés. Historiquement, les écoles et les structures de soins constituent pour ainsi dire les premiers équipements apparus dans le paysage ouagalais et l’analyse de leur déploiement est nécessaire à la compréhension des dynamiques spatiales de l’urbanisation de Ouagadougou. Leur choix s’est également porté sur les équipements permettant l’approvisionnement de la population en eau car l’eau se trouve au cœur de jeux de pouvoirs qui se traduisent par des inégalités d’accès, sources et conséquences d’inégalités de santé qui nous intéressaient tout particulièrement. Quant aux marchés, il nous a semblé intéressant de leur consacrer une partie de cet ouvrage du fait de leur capacité à révéler l’étendue des profils urbains. Leur présence répond à des besoins locaux et dépend de la structure sociale des quartiers, les quartiers très aisés sont par exemple relativement sous équipés en marchés mettant ainsi en évidence des conditions de vie et des comportements différents aux multiples conséquences. Enfin je signale que les auteurs se sont focalisés sur les états de lieux de la capitale Burkina Faso a travers les divers époques que la ville a connu on mentionnant plusieurs problématiques surtout dans les périodes moderne et Contemporain sans prévoir de solutions.
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