Note de lecture Les acteurs du développement local durable en Algérie : Comparaison méditerranéenne. Actes du colloque international organisé par le CRASC en partenariat avec le Chaire UNESCO sur la formation de professionnels du développement durable, Oran, les 12, 13 et 14 Mai 2003. Auteur : Omar Derras. Éditeur : Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle -CRASC, 2004. Lieu de publication : Oran – Algérie. Collection : Collection ouvrages et travaux. ISBN : 978-9961-8130-9-6 : 600 Dhs Langues : Français Edition/Format : Publication de conférence 251 pages ; 24 cm Présentation de l’auteur : Docteur d’Etat en sociologie, Omar Derras est maître de conférences à l’Université d’Oran et expert reconnu dans le domaine de la mobilité sociale et professionnelle. Il a plus particulièrement dirigé une étude remarquée sur le phénomène associatif en Algérie: Etat des lieux « Participation et vitalité associative». Spécialiste du monde associatif, il écrit actuellement deux livres, en voie de finalisation, dont un en français portant sur les Changements sociaux et mobilité sociale en Algérie, et l’autre, en arabe sur le monde associatif. Omar Derras, participe également à de nombreux colloques tant nationaux qu’internationaux et est auteur de plusieurs publications, en Algérie, comme à l’étranger. Présentation de l’ouvrage : Aujourd’hui, le développement local fait face à des exigences toujours plus élevées, ce qui a suscité ces dernières années, l’intérêt sans cesse grandissant du « développement local » et ce face aux bilans critiques des politiques de développement économiques et sociales à la fois dans les pays post modernes et les pays en voie de développement ou émergents. Dans un but de trouver des solutions adéquates et durables aux problèmes des collectivités locales en déséquilibre, l’originalité de l’approche du développement local doit se fonder sur : - La décentralisation du pouvoir de décision ; - La participation et l’implication collective des options économiques, sociales, technologiques et environnementales Malheureusement, il n’existe pas de modèle, de paradigme unique et transposable du développement local. En revanche, il existe des formes de gouvernances qui nécessitent un va et vient entre le local et le global, le court et le long terme. Donc, il faut savoir concilier les trois dimensions du développement durable : - l’économique, - le social - l’écologique. Chaque réussite régionale est une sorte de miracle et de trouvaille, difficilement transposable et inimitable (Pecqueux,B : Le développement local 2ème édition, alternative 2001, -p3). Pour l’Algérie, dans un contexte assez particulier et exceptionnel, a engagé, et ce, depuis plus d’une décennie et plus précisément à partir de 1990, un processus complexe de réformes structurelles dont la finalité proclamée est la mise en place d’un système d’objectivation de la sanction « tant au plan économique que politique ». L’objectif de ce processus est de : - instaurer les mécanismes de l’économie de marché - favoriser, malgré la détérioration de la situation sécuritaire ; l’ouverture politique dans la perspective d’une démocratisation de l’Etat et d’émancipation de ses institutions comme de ses espaces de sociabilité. Désormais, l’Etat ne peut et ne veut plus être le seul et unique acteur de développement et de transformation de la société. Sur cette base, nouveaux acteurs du développement local principalement, les entrepreneurs du secteur privé national et les animateurs des associations a but non lucratif ont émergé. D’ou la nécessité de réexaminer et de recomposer les rapports entre ces différents acteurs, les élus et les acteurs des collectivités locales en prenant compte la transversalité des projets appropriés et enracinés dans la vie locale et aussi de nouvelles approches dans le traitement et la résolution des problèmes spécifiques, des populations locales. Autrement dit, l’implication et la participation concertée de tous les acteurs est une nécessité incontournable pour combattre l’attentisme, l’assistanat qui a prévalu depuis longtemps en Algérie, et aussi un moyen d’éviter les erreurs graves du passé dans la conception et la réalisation des projets de développement. Il faut donc être capable de penser globalement mais agir localement parce que le local ne peut avoir de sens et de signification que dans son rapport au global. Dans ce cadre, le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle –CRASC- a organisé en 2003 à Oran, Algérie, un débat autour de la question des acteurs du développement local durbale. Ce colloque s’est fixé comme objectif de faire le point sur le débat en cours actuellement autour des notions et des concepts très en vogue comme le développement local, le développement durable, la bonne gouvernance, la démocratie participative. ..etc. Mais également entreprendre des réflexions dans deux directions principales : 1. Au niveau de la validité, de la pertinence de ces notions et de leur opérationnalité dans le contexte algérien. Dés lors quels sens donner à ces notions et ces concepts, aux différentes expériences et démarches qui ont fait leurs preuves dans d’autres réalités socio-économiques et qui ont utilisé de nouvelles méthodes de travail, des nouveaux outils méthodologiques et de leur adaptabilité dans le contexte algérien. 2. L’émergence des nouveaux métiers et emplois implique d’abord l’identification des profils de ces nouveaux métiers dans l’objectif de concevoir et d’élaborer une politique appropriée de développement des compétences, des nouveaux et anciens acteurs du développement local afin d’assurer les meilleurs conditions, d’améliorer leur performance, à partir de démarche des référentiels des compétences. Aussi, le colloque a pris en compte la dimension comparative entre l’expérience du développement local et ses acteurs en Algérie avec d’autres expériences de quelques pays du bassin méditerranéen. Cette comparaison était très enrichissante et très suggestive. Le colloque a pris en charge quatre champs d’analyse complémentaire : 1. La problématique et au recadrage théorique sur le thème du développement local et durable. 2. L’évaluation des expériences du développement local en Algérie, en Tunisie, en France. 3. Les études des acteurs du développement local et plus spécialement leur référentiel de compétences dans le secteur associatif et non associatif dans les quatre pays de la Méditerranée : Algérie, France Maroc et Tunisie. 4. Les problèmes de formation des acteurs du développement local. Enfin plusieurs thématiques peuvent être consultées sur les deux liens suivants : http://www.crasc-dz.org/article-901.html http://www.crasc-dz.org/article-884.html