Abstract
Chacun voit Palo Alto à sa porte, tant il est vrai que cette « école
» sans murs bien définis présente de multiples voies d’accès en fonction
de l’intérêt de ses visiteurs. Les chercheurs en communication et
les psychothérapeutes systémiques et familiaux s’en disputent la
propriété mais les squatters sont nombreux. S’y retrouvent, en pagaille,
des travailleurs sociaux, des journalistes et des consultants d’entreprise,
qui y puisent la pragmatique de la communication et y voient un ancêtre
de la programmation neurolinguistique (PNL), des psychiatres titillés
par la théorie de la double contrainte, des écologistes qui voient
en Gregory Bateson leur saint patron, des amateurs de philosophie
orientale qui distinguent, en filigrane, dans les ouvrages de Paul
Watzlawick l’esquisse d’un nouvel art de vivre, et, en plus, de nombreux
déçus de la psychanalyse qui aspirent à une méthode non normative
du traitement de la souffrance psychologique. En fait, ce qu’on appelle
l’&eacut...
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