Article,
Communications, Time and Power: An Innisian View
Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, 23 (2): 335--357 (January 1990)
Abstract
In 1946, after visiting Russia, Harold Innis remarked that the time had come to broaden the range of political economy by studying, first, the struggle for social supremacy between states, churches and commerce; and, second, the related competition between languages, religions, cultures and communications media. This, I argue, is what Innis accomplished. His early studies of Canadian economic history transcended conventional economics and laid the groundwork for a later political theory of communications. It expressly took up the 1946 challenge to address competing monopolies of knowledge and power, hence manipulating the space and time-binding properties of communications media. Innis' work reflected a materialist model of communications, a social ecology, a soft determinism or philosophic naturalism and it linked knowledge, freedom and power. Finally, I conclude, these insights permitted Innis to transcend bias and to search for a balanced culture. /// En 1946, après avoir visité la Russie, Harold Innis remarqua que le temps était venu d'étendre l'étude de l'économie politique à l'analyse de la lutte pour la suprématie sociale entre les états, les églises et le commerce, ainsi que la compétition qui y est reliée entre les langues, les religions, les cultures et les médias de communication. Sous cet angle, ses études préliminaires de l'histoire économique du Canada l'ont conduit à dépasser l'économie conventionnelle, et formèrent la base de sa théorie politique des communications. Cela releva expressément les défis de 1946 avec ses monopoles compétitifs de connaissance et de pouvoir en manipulant les propriétés d'espace et de temps des médias de communication. L'auteur argumente que ceci refléta un modèle matérialiste d'analyse des communications, une écologie sociale, un déterminisme modéré, un naturalisme philosophique tout en reliant la connaissance, la liberté et le pouvoir. Finalement, l'auteur conclut que ces expériences permirent à Innis de transcender le biais et d'effectuer la recherche pour une culture équilibrée.
