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L’urbanisation non réglementaire en Égypte : Analyse de l’habitat, de ses dynamiques et de ses représentations

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(2010-2011)

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  • @ahmed14

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  • @ahmed14
    @ahmed14 3 years ago
    Le sujet que j’ai choisi concerne l’urbanisme égyptien, plus précisément celui du Caire. Ce choix a été dicté par mes origines égyptiennes qui me permettent de faire une note de lecture sur un sujet que je connais par le biais d’expériences personnelles. En effet, toutes les années, durant deux mois d’été, je me rends au Caire. L’urbanisme du Caire est donc un thème que je rencontre très fréquemment durant mes voyages. J’ai donc choisi un mémoire de master intitulé: « L’urbanisme non réglementaire en Egypte: Analyse de l’habitat, de ses dynamiques et de ses représentations ». Ce dernier a été rédigé par Eléonore Fallot sous la direction de Karine Bennafla. C’est en 2010-2011 a l’université de Lyon 2 et plus précisément l’institut d’études politiques de Lyon que Eléonore Fallot a effectué son mémoire. Cette dernière est actuellement chargée de mission Moyen-Orient chez CCFD-Terre Solidaire. La directrice de ce mémoire, Karine Bennafla, est un professeur de géographie et co-directrice du centre de recherche en géographie et aménagement de l’Université Lyon 3. Elle a, notamment fait des recherches sur le processus d’urbanisation formelle/informelle. Ce mémoire cherche à comprendre si l’urbanisation non réglementaire en Egypte, effectuée par les habitants eux-même, ne constitue pas davantage une solution à la crise du logement qu’un aspect de celle-ci. L’auteur va d’abord définir le phénomène de l’habitat non réglementaire et les différentes formes qu’il prend en Egypte. Ensuite, elle va chercher a comprendre si ce phénomène est hors contrôle de l’état ou pas et enfin regarder les traitement réserver aux quartiers non-réglementaires. Mon propos ne traitera, bien évidement pas, sur tout le travail d’Eléonore Fallot, mais sur quatre thème précis qu’elle aborde. Le premier thème est celui du Caire et les bidonvilles. Nous allons voir si le phénomène d’habitat non-réglementaire sont considérer comme des bidonvilles ou pas, mais aussi s’il existe des bidonville au Caire ou pas. Le deuxième thème sera celui de l’extension des habitat non-réglementaire sur les terres agricoles. Par la suite nous allons finir en abordant le thème de l’habitat non-réglementaire au coeur de la ville Lorsque nous évoquons les bidonvilles, nous pensons directement à des villes tel que Rio, Bombay. Il existe pourtant des habitations précaires et non réglementaires au Caire. Cependant, sont-elles considérées comme des bidonvilles ? Selon l’auteur de ce mémoire: « La capitale égyptienne peut se targuer de ne pas compter de bidonvilles type Rio, Bombay, Delhi. » En effet, la quasi totalité des habitat non-réglementaire en Egypte sont construit en matériaux dure. Il ne faut néanmoins pas assimiler les habitats en matériaux dures au habitats non-précaires, car même si la part des bidonville au Caire représente au maximum 2% de la population du grand Caire, les habitats précaire sont présents en très grands nombre dans la Capitale. Ce phénomène de bidonville est donc très peu présent dans les pays arabes en dehors du Maroc. Il est vrai que je n’ai jamais vue d’habitats, ou de quartiers avec des matériaux légers au Caire. Cependant, des habitats non-réglementaires et précaires il y en a beaucoup. Il suffit de taper sur internet « vue aérienne du Caire » et nous allons directement comprendre ce phénomène d’habitats non-réglementaires avec ces images de bâtiments en terre cuite par milliers sur des rues tellement étroites qu’elles sont presque impossible à remarquer. Eléonore Fallot cite dans son texte une étude qui explique la chose suivante: « Une troisième conception, plus large, considère qu‟il y a quatre grands types d‟habitat non réglementaire : ainsi l‟agence de coopération technique allemande (GTZ) adopte une typologie très précise selon laquelle le premier type de zones informelles serait établi sur terres agricoles, le deuxième sur terrains désertiques appartenant à l‟État, le troisième serait une détérioration du cœur historique de la ville, et enfin le quatrième concernerait des poches urbaines détériorées » L’urbanisation non-réglementaire concerne en premier lieu les terres agricoles. Ce n’est pas seulement le Caire qui est toucher par ce phénomène mais aussi toutes les villes du Delta et du sud de la vallée du Nil. C’est à partir des années 1950 que l’on commence à « dévorer » des parties de terres agricoles. L’auteur estime que 268’000 hectares de terres agricole à été urbaniser entre 1952 et 1976. C’est énorme. Cependant, Selon Galila El Kadi: «  il n‟y a pas d‟atteinte à la propriété [...] chaque parcelle est acquise légalement, c‟est son changement d‟usage qui est illicite. » Le problème n’est donc pas de vente des terres agricoles mais la construction de ces dernières est illégales. Et ce phénomène c’est même constater un peu avant les années 2000, car l’Egypte ne comptais plus que 4% de terres cultivable et importait 80% de son blé. Donc ce phénomène d’urbanisation des terres agricole n’est donc pas le fruit d’une absence de réglementations, car des lois ont été promulguées, cependant c’est le système clientéliste de corruption et de détournement de la loi qui a permis ce phénomène de s’agrandir. Ceci entraine donc des quartiers informelles et sans infrastructure. Avec des rue très étroites, des anciens canaux d’irrigation transformer en égouts. Mais ça reste des terres extrêmement tramé mais complètement urbanisé et sans espaces publics ou écoles pour permettre au habitant de respirer. Les règles et les normes y sont donc absente. Ce travail de mémoire a été rédiger en 2011, c’est-à-dire après la révolution égyptienne. Cette dernière n’as pas aider ce phénomène à s’arrêter, bien au contraire l’instabilité gouvernementale a laisser l’opportunité au gens de continuer à construire sans permis sur des surfaces agricoles. Cependant, ces derniers années, après l’arrivée de Sissi, le gouvernement égyptien commence à ce concentrer sur cette question d’habitat réglementaire. Mais n’est-ce pas trop tard ? L’habitat non-réglementaire ne se trouve pas uniquement sur les terres agricoles ou proche de la périphérie de la ville, il se fait aussi au coeur même de la ville du Caire. En effet, on trouve plein d’immeuble surélevés, une occupation d’espaces réservées au public et même des construction de nouveau immeubles avec une occupation au sol qui ne respecte pas les loi en vigueur. Tout ceci est donc effectué dans l’illégalité. J’ai moi-même de la famille, à Alexandrie, qui était propriétaire d’un petit immeuble de quatre étages, et qui a construit deux autres étages (sans permis) pour leurs fils qui se sont marié. Nous assistons donc la à un phénomène différents de celui des années 1960. En effet, en 1960, l’urbanisation non-réglementaire était le fruit de l’exode rural, or de nos nous c’est le fruit d’une migration au sein même de la ville. C’est donc les cairotes qui construise et sur-élèves de manière illégale. Parmi les exemple de formes d’urbanisation non-réglementaire au sein du Caire on trouve l’habitat des cimetière. Ce phénomène constitue le drame de la ville du Caire au même titre que les bidonvilles de Delhi. Pour conclure, nous avons vue durant cette note de lecture certains aspects de l’urbanisme de la ville du Caire. C’est un sujet tellement complexe qu’il lui faudrait beaucoup plus d’attentions. Mais nous avons donc pu voir la notion d’urbanisme non-réglementaire au Caire qui s’étant sur les terres agricoles et dans le centre ville même du Caire de manière illégale. De plus malgré le fait que les bidonvilles sont très minoritaire en Egypte, cela n’empêche pas qu’il y a un grand nombre d’habitats très précaire et même un habitat au sein des cimetières. Est-il trop tard pour penser un dénouement positif ? Il n’est, bien évidement, jamais trop tard. Ce travail effectuer a été effectué en 2011. Nous pouvons faire une petite analyse de situation 10 ans après en 2021. En effet, un très gros travaille de diminution de ces habitats non-réglementaire est en train d’être fait. Au centre ville du Caire. Plusieurs quartier défavorisé ont été rasé puis remplacer par des habitation avec des infrastructure permettant de fournir au habitants de meilleures conditions. Cependant, cela nécessite encore plus d’effort, car nous somme malheureusement en présence d’un phénomène d’urbanisation informel qui a duré plus de 50 années. D’autre projet, comme le projet pharaonique de la nouvelle capitale du Caire pourrait, théoriquement, permettre à cette ville de respirer. Cependant, certains exprès craignent le scénario de la ville fantôme à ce projet tant il est effectuer pour les classe aisé du pays.
  • @ahmed14
    @ahmed14 3 years ago
    Le sujet que j’ai choisi concerne l’urbanisme égyptien, plus précisément celui du Caire. Ce choix a été dicté par mes origines égyptiennes qui me permettent de faire une note de lecture sur un sujet que je connais par le biais d’expériences personnelles. En effet, toutes les années, durant deux mois d’été, je me rends au Caire. L’urbanisme du Caire est donc un thème que je rencontre très fréquemment durant mes voyages. J’ai donc choisi un mémoire de master intitulé: « L’urbanisme non réglementaire en Egypte: Analyse de l’habitat, de ses dynamiques et de ses représentations ». Ce dernier a été rédigé par Eléonore Fallot sous la direction de Karine Bennafla. C’est en 2010-2011 a l’université de Lyon 2 et plus précisément l’institut d’études politiques de Lyon que Eléonore Fallot a effectué son mémoire. Cette dernière est actuellement chargée de mission Moyen-Orient chez CCFD-Terre Solidaire. La directrice de ce mémoire, Karine Bennafla, est un professeur de géographie et co-directrice du centre de recherche en géographie et aménagement de l’Université Lyon 3. Elle a, notamment fait des recherches sur le processus d’urbanisation formelle/informelle. Ce mémoire cherche à comprendre si l’urbanisation non réglementaire en Egypte, effectuée par les habitants eux-même, ne constitue pas davantage une solution à la crise du logement qu’un aspect de celle-ci. L’auteur va d’abord définir le phénomène de l’habitat non réglementaire et les différentes formes qu’il prend en Egypte. Ensuite, elle va chercher a comprendre si ce phénomène est hors contrôle de l’état ou pas et enfin regarder les traitement réserver aux quartiers non-réglementaires. Mon propos ne traitera, bien évidement pas, sur tout le travail d’Eléonore Fallot, mais sur quatre thème précis qu’elle aborde. Le premier thème est celui du Caire et les bidonvilles. Nous allons voir si le phénomène d’habitat non-réglementaire sont considérer comme des bidonvilles ou pas, mais aussi s’il existe des bidonville au Caire ou pas. Le deuxième thème sera celui de l’extension des habitat non-réglementaire sur les terres agricoles. Par la suite nous allons finir en abordant le thème de l’habitat non-réglementaire au coeur de la ville Lorsque nous évoquons les bidonvilles, nous pensons directement à des villes tel que Rio, Bombay. Il existe pourtant des habitations précaires et non réglementaires au Caire. Cependant, sont-elles considérées comme des bidonvilles ? Selon l’auteur de ce mémoire: « La capitale égyptienne peut se targuer de ne pas compter de bidonvilles type Rio, Bombay, Delhi. » En effet, la quasi totalité des habitat non-réglementaire en Egypte sont construit en matériaux dure. Il ne faut néanmoins pas assimiler les habitats en matériaux dures au habitats non-précaires, car même si la part des bidonville au Caire représente au maximum 2% de la population du grand Caire, les habitats précaire sont présents en très grands nombre dans la Capitale. Ce phénomène de bidonville est donc très peu présent dans les pays arabes en dehors du Maroc. Il est vrai que je n’ai jamais vue d’habitats, ou de quartiers avec des matériaux légers au Caire. Cependant, des habitats non-réglementaires et précaires il y en a beaucoup. Il suffit de taper sur internet « vue aérienne du Caire » et nous allons directement comprendre ce phénomène d’habitats non-réglementaires avec ces images de bâtiments en terre cuite par milliers sur des rues tellement étroites qu’elles sont presque impossible à remarquer. Eléonore Fallot cite dans son texte une étude qui explique la chose suivante: « Une troisième conception, plus large, considère qu‟il y a quatre grands types d‟habitat non réglementaire : ainsi l‟agence de coopération technique allemande (GTZ) adopte une typologie très précise selon laquelle le premier type de zones informelles serait établi sur terres agricoles, le deuxième sur terrains désertiques appartenant à l‟État, le troisième serait une détérioration du cœur historique de la ville, et enfin le quatrième concernerait des poches urbaines détériorées » L’urbanisation non-réglementaire concerne en premier lieu les terres agricoles. Ce n’est pas seulement le Caire qui est toucher par ce phénomène mais aussi toutes les villes du Delta et du sud de la vallée du Nil. C’est à partir des années 1950 que l’on commence à « dévorer » des parties de terres agricoles. L’auteur estime que 268’000 hectares de terres agricole à été urbaniser entre 1952 et 1976. C’est énorme. Cependant, Selon Galila El Kadi: «  il n‟y a pas d‟atteinte à la propriété [...] chaque parcelle est acquise légalement, c‟est son changement d‟usage qui est illicite. » Le problème n’est donc pas de vente des terres agricoles mais la construction de ces dernières est illégales. Et ce phénomène c’est même constater un peu avant les années 2000, car l’Egypte ne comptais plus que 4% de terres cultivable et importait 80% de son blé. Donc ce phénomène d’urbanisation des terres agricole n’est donc pas le fruit d’une absence de réglementations, car des lois ont été promulguées, cependant c’est le système clientéliste de corruption et de détournement de la loi qui a permis ce phénomène de s’agrandir. Ceci entraine donc des quartiers informelles et sans infrastructure. Avec des rue très étroites, des anciens canaux d’irrigation transformer en égouts. Mais ça reste des terres extrêmement tramé mais complètement urbanisé et sans espaces publics ou écoles pour permettre au habitant de respirer. Les règles et les normes y sont donc absente. Ce travail de mémoire a été rédiger en 2011, c’est-à-dire après la révolution égyptienne. Cette dernière n’as pas aider ce phénomène à s’arrêter, bien au contraire l’instabilité gouvernementale a laisser l’opportunité au gens de continuer à construire sans permis sur des surfaces agricoles. Cependant, ces derniers années, après l’arrivée de Sissi, le gouvernement égyptien commence à ce concentrer sur cette question d’habitat réglementaire. Mais n’est-ce pas trop tard ? L’habitat non-réglementaire ne se trouve pas uniquement sur les terres agricoles ou proche de la périphérie de la ville, il se fait aussi au coeur même de la ville du Caire. En effet, on trouve plein d’immeuble surélevés, une occupation d’espaces réservées au public et même des construction de nouveau immeubles avec une occupation au sol qui ne respecte pas les loi en vigueur. Tout ceci est donc effectué dans l’illégalité. J’ai moi-même de la famille, à Alexandrie, qui était propriétaire d’un petit immeuble de quatre étages, et qui a construit deux autres étages (sans permis) pour leurs fils qui se sont marié. Nous assistons donc la à un phénomène différents de celui des années 1960. En effet, en 1960, l’urbanisation non-réglementaire était le fruit de l’exode rural, or de nos nous c’est le fruit d’une migration au sein même de la ville. C’est donc les cairotes qui construise et sur-élèves de manière illégale. Parmi les exemple de formes d’urbanisation non-réglementaire au sein du Caire on trouve l’habitat des cimetière. Ce phénomène constitue le drame de la ville du Caire au même titre que les bidonvilles de Delhi. Pour conclure, nous avons vue durant cette note de lecture certains aspects de l’urbanisme de la ville du Caire. C’est un sujet tellement complexe qu’il lui faudrait beaucoup plus d’attentions. Mais nous avons donc pu voir la notion d’urbanisme non-réglementaire au Caire qui s’étant sur les terres agricoles et dans le centre ville même du Caire de manière illégale. De plus malgré le fait que les bidonvilles sont très minoritaire en Egypte, cela n’empêche pas qu’il y a un grand nombre d’habitats très précaire et même un habitat au sein des cimetières. Est-il trop tard pour penser un dénouement positif ? Il n’est, bien évidement, jamais trop tard. Ce travail effectuer a été effectué en 2011. Nous pouvons faire une petite analyse de situation 10 ans après en 2021. En effet, un très gros travaille de diminution de ces habitats non-réglementaire est en train d’être fait. Au centre ville du Caire. Plusieurs quartier défavorisé ont été rasé puis remplacer par des habitation avec des infrastructure permettant de fournir au habitants de meilleures conditions. Cependant, cela nécessite encore plus d’effort, car nous somme malheureusement en présence d’un phénomène d’urbanisation informel qui a duré plus de 50 années. D’autre projet, comme le projet pharaonique de la nouvelle capitale du Caire pourrait, théoriquement, permettre à cette ville de respirer. Cependant, certains exprès craignent le scénario de la ville fantôme à ce projet tant il est effectuer pour les classe aisé du pays.
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