Abstract
La fin de vie au domicile est le résultat d'un certain paradoxe. S'il
existe une demande attestée par des sondages constants - 70% des
Français veulent mourir au domicile, 80% décèdent à l'hôpital , c'est
donc que cette demande ne va pas de soi dans sa mise en œuvre. Il
s'agit en effet d'une fin de vie rarement paisible, médicalisée et
donc lourde en termes de prise en charge, difficile à «organiser
» au domicile. L'hospitalisation à domicile (HAD) est une forme de
réponse adaptée à cette demande mal couverte. Elle a d'ailleurs une
pratique importante dans ce domaine, avec 25% de soins palliatifs
dans son activité. Mais cette réalité est ambiguë, car il y a «seulement»
7% de décès qui ont lieu au domicile en HAD...
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