Gestion durable des déchets et de l’assainissement urbain de Christophe Le Jallé A) Contexte, auteurs et résumé Pour tenter de répondre aux enjeux d’amélioration du cadre de vie en milieu urbain et l’atteinte des objectifs du millénaire, en 2000, le ministre français des affaires étrangères finance un programme de recherche actions pour apporter des solutions pérennes autour des questions de la gestion des déchets solides et liquides en milieu urbain dans les pays en voie de développement. Ce programme multi partenarial, co animé par le Partenariat pour le Développement Municipal (PDM, Bénin) et le Programme Solidarité Eau (pS-Eau, France), est constitué d’un comité scientifique rassemblant des experts d’Afrique et d’Europe et des équipes multidisciplinaires et plurisectorielles, du Nord et du Sud. Le périmètre de la démarche de recherche : des actions, des travaux, recherches et expérimentations ont été conduits dans seize pays africains, le Vietnam et à Cuba, il en résulte, suite à une rigoureuse sélection, 20 actions répondant aux enjeux de la gestion des déchets et des eaux usées en milieu urbain. Les intervenants : des équipes d’opérateurs et de chercheurs du Nord et du Sud se sont constituées pour conduire des travaux, des recherches et des actions pilotes dans le cadre du programme intitulé « Gestion durable des déchets et de l’assainissement urbain » financé par le Ministère français des Affaires Etrangères. Le coordinateur général de la publication : Christophe Le Jallé est membre du Programme solidarité eau. Il est responsable du programme thématique « Eau potable et assainissement ». La Rédaction, relecture et photos : Félix Adegnika, Francis Chalot, Denis Désille, Jean-Paul Duchemin, Janique Etienne, Emile Le Bris, Christophe Le Jallé, Alain Mathys, Ta Thu Thuy, Bruno Valfrey. Réécriture : Véronique Verdeil. Relecture : Denis Désille, Houharia Farsi. Photos de couverture : Ciric. Résumé : L’amélioration du cadre de vie est au cœur de toute politique de développement, pourtant un des enjeux clé, l’accès à l’assainissement et à un service de gestion des déchets, est malheureusement trop souvent délaissé par tous les décideurs, souvent par manque de connaissances et de méthodologies sur ces problématiques. C’est pourquoi, en 2000, le ministère français des Affaires étrangères a engagé un programme de recherche action. Cette démarche, dont l’objectif est de proposer des approches pérennes pour l’amélioration de l’accès à ces services, s’inscrit dans la mobilisation forte de la communauté internationale qui s’est engagée au travers des objectifs de développement du millénaire et lors du sommet de Johannesbourg en 2002 à tenter de résoudre ces enjeux. Le texte rédigé par plusieurs auteurs, est une synthèse des enseignements d’un programme autour de la question de la gestion des déchets et assainissement des eaux usées en milieu urbain dans les pays en voie de développement, notamment dans 16 pays d’Afrique, au Vietnam et à Cuba. Ce programme de 20 recherche-actions rigoureusement sélectionnées, intitulé « Gestion durable des déchets et de l’assainissement urbain » est constitué d’un comité d’experts et d’un comité scientifique. La lecture se scinde en deux thèmes : des synthèses thématiques, mettant en avant les enseignements issus des 20 actions du programme, et des analyses complémentaires sur des aspects particuliers (Apports du comité scientifique). Chaque texte reflète l’opinion personnelle de son auteur. Il vise simplement à approfondir scientifiquement quelques réflexions nouvelles ou à tester quelques pistes d’innovation. Apportant à la communauté des actions concrètes déjà expérimentées, la synthèse permet au lecteur et aux décideurs de se positionner et ainsi leur donne un outil d’aide à la décision. Cependant, certains pans entiers de la problématique globale n’ont pas été abordés, comme tout ce qui touche aux activités économiques (assainissement des activités artisanales et industrielles), malgré leur importance. Reflet d’une démarche scientifique en mouvement, cette synthèse soulève certainement autant de nouvelles questions qu’elle apporte de réponses aux professionnels du secteur. B) Discussions 1/ Une autre approche possible de l’assainissement urbain Synthèse réalisée par Ta Thu Tuy L’auteur dans une partie de cette synthèse semble questionner le sujet de l’assainissement autonome versus l’assainissement collectif, il y suggère aussi une vision à 360° qui inclut les déchets et l’assainissement des eaux usées comme des vecteurs d’innovation. Cette approche systémique permet d’observer des similitudes et de déployer des solutions efficientes et agiles. En effet, lors de mes différents déplacements en Afrique pour observer la gestion des déchets, j’ai toujours pensé que la gestion des eaux usées devait être intégrer à la problématique globale. La gestion en trois étapes (la pré collecte, l’évacuation et le traitement) est aussi applicable à la gestion des eaux usées. Le lagunage est indiqué comme une des solutions possibles souvent faciles à mettre en œuvre malgré leur mauvais entretien et nous pouvons ici aussi comprendre et interpréter que cette méthode s’applique autant aux déchets qu’aux eaux usées. Cependant ne peut-on pas se demander si ces différentes approches ne restent pas un « mirage de la technologie des Blancs » non appropriées au milieu urbain africain. Il est donc conclut dans cette synthèse qu’il serait pertinent d’avoir en objectif un accès généralisé des ménages à l’assainissement plutôt que leur équipement individuel en assainissement, cependant dans cette synthèse il n’est aucunement mentionner la possibilité d’installer et de promouvoir les vertus des toilettes sèches : diminution du volume des excrétas, diminution de l’usage de l’eau, facilité des traitements. Dans ce domaine de nombreuses solutions existent avec des procédés mécaniques faciles d’usage et d’entretien qui limite considérablement les nuisances (un modèle comme Economeo à adapter au continent africain est en cours d’étude). 2/ De l’amont vers l’aval : l’émergence d’une filière de gestion des déchets adaptée aux villes africaines Synthèse réalisée par Francis Chalot Dans une partie de cette partie de la synthèse, l’auteur aborde avec à-propos la notion d’une « rudologie africaine ». il questionne de façon pertinente les apports des techniques de la colonisation : « D’une façon générale, n’est-il pas temps qu’émerge une véritable rudologie africaine adaptée aux spécificités et aux enjeux propres à ce continent, s’appuyant sur davantage de rigueur et d’approfondissement, de recul et de sens critique ? » . Ce questionnement reprend la notion de « mirage de la technologie des Blancs » importé sur le continent africain lors de la colonisation. Ceci amène d’autres interrogations, le modèle des blancs est-il pertinent dans le long terme même sur leurs propres territoires 3/ Quel rôle pour la commune ? Synthèse de Jean-Paul Duchemin Acteur incontournable et récent, issu des modèles du Nord, la commune se voit accorder ou retirer les pouvoirs de la gestion des déchets et des eaux usées selon le désengagement de l’Etat, l’auteur expose ici les limites du rôle de la commune et des réclamations citoyennes qui en découlent. Il est contestable de dire que la commune n’a qu’un rôle faible sur le sujet, minimiser son implication et ses actions n’est pas juste, la commune composée des notables investis politiquement et d’experts permanents peut répondre aux attentes de la population en matière de gestion des déchets et de l’assainissement des eaux usées. En effet, il semble que l’aptitude de la commune à favoriser l’implantation des acteurs opérationnels favorise cette gestion, cependant c’est plus un problème de financement qui limite cette réalisation. C) Conclusions Pour conclure, l’approche systémique de la problématique favoriserait l’innovation et donc l’adaptation des solutions techniques au continent Africain. En remettant en cause le modèle occidental les experts africains ainsi que les politiques pourraient résoudre leur problématique de gestion des déchets et de l’assainissement des eaux usées et se voir dépasser les techniques européennes qui connaissent elles aussi leurs limites (problème de tri, de sensibilisation et de recyclage). Les politiques pourraient aussi remettre en cause le modèle de gouvernance, la commune est un organe issu de la politique de colonisation et elle non plus ne doit pas être adaptée aux besoins de l’Afrique. En remettant en cause le modèle de gouvernance et les approches techniques, le continent africain serait en mesure d’inventer le modèle de demain. Dans les différentes approches de cette synthèse, la notion de consommation n’a pas été abordée, alors qu’il me semble crucial de mieux consommer pour moins produire de déchets.

Le programme de recherche (Programme Solidarité Eau (pS-Eau)) a été lancé par le ministre des affaires étrangères, Partenariat pour le Développement Municipal (PDM), et il a été structuré autour de quatre entrées problématiques, communes aux composantes gestions des déchets et assainissement des eaux usées et des excréta : • technico-économique, environnementale et sanitaire ; • sociologique, anthropologique, culturelle, spatiale et territoriale ; • financière, micro et macro-économique ; • institutionnelle et juridique. Des thèmes spécifiques de recherche ont été précisés par le comité scientifique : • Gestion durable de l’assainissement des eaux usées et des excreta • Gestion durable des déchets solides urbains Présentation des intervenants : Vingt équipes rassemblant opérateurs et chercheurs du Nord et du Sud de la France se sont ainsi constituées en un réseau dynamique d’échanges pour conduire des recherches et des actions pilotes dans le cadre de ce programme intitulé « Gestion durable des déchets et de l’assainissement urbain ». Coordination générale de la publication : Christophe Le Jallé Rédaction : Félix Adegnika, Francis Chalot, Denis Désille, Jean-Paul Duchemin, Janique Etienne, Emile Le Bris, Christophe Le Jallé, Alain Mathys, Ta Thu Thuy, Bruno Valfrey Réécriture : Véronique Verdeil. Relecture : Denis Désille, Houharia Farsi. Photos de couverture : Ciric Ce document est financé par le ministère des Affaires étrangères. Programme Solidarité Eau (pS-Eau) Partenariat pour le Développement Municipal (PDM) Résumé : Dans les villes des pays en développement, notamment en Afrique, l’amélioration du cadre de vie est au cœur de toute politique de développement. Enjeu clé, l’accès à l’assainissement et à un service de gestion des déchets est malheureusement trop souvent délaissé par les décideurs locaux, nationaux ou internationaux, en raison le plus souvent du manque de connaissances et de méthodologies sur ces problématiques. C’est pourquoi, en 2000, le ministère français des Affaires étrangères a engagé un programme de recherche action intitulé Gestion durable des déchets et de l’assainissement urbain. Cette démarche, dont l’objectif est de proposer des approches pérennes pour améliorer l’accès à ces services, s’inscrit dans la mobilisation forte de la communauté internationale qui s’est engagée au travers des objectifs de développement du millénaire et lors du sommet de Johannesbourg en 2002. Suite de notes Dans le cadre du programme, des travaux de recherche et d’expérimentations ont été conduits dans seize pays africains, ainsi qu’au Vietnam et à Cuba, par des équipes pluridisciplinaires rassemblant chercheurs et opérateurs du Nord et du Sud. Le comité scientifique du programme s’est appuyé sur la richesse de ces travaux et des rencontres avec les équipes de terrain pour formuler les enseignements majeurs qui en ressortent et proposer de nouvelles voies pour appréhender ces enjeux. La présente publication a pour objet de partager avec le plus grand nombre ces réflexions et de présenter les diverses actions conduites. Aujourd’hui, dans de nombreuses agglomérations des pays en développement, la situation en matière d’assainissement et d’élimination des déchets solides est cependant critique, et tend parfois même à se dégrader dans un contexte d’urbanisation croissante. Alors que l’urbanisation croissante des territoires reste un phénomène majeur dans les pays en développement, il est plus que jamais nécessaire d’y assurer les conditions d’un développement urbain durable. Au nombre de ces conditions, la gestion des déchets liquides et solides produits par les villes joue un rôle central : en dépendent à la fois l’amélioration des conditions de vie des populations et la protection de l’environnement. Et de nombreux enjeux qui interviennent qui ont motivé le lancement de ces recherches, les pratiques de gestion des déchets liquides et solides contredisent les principes de prudence écologique et de développement durable, plus encore que dans les pays industrialisés. Ces pratiques ont des impacts désastreux, à court et long termes, pour la santé des populations, les sols et les ressources. La situation est particulièrement critique dans les villes où les densités élevées de population concentrent les déchets et compliquent les problèmes. Les besoins en assainissement sont rarement couverts de manière satisfaisante. Et partout, l’urbanisation se poursuit, débordant les capacités des autorités urbaines à la gérer et à la maîtriser. Les niveaux d’assainissement des pays en développement sont très faibles. L’assainissement des eaux usées reste un parent pauvre des politiques urbaines et des projets. Trop souvent, II est injustement considéré comme moins prioritaire que la distribution d’eau potable, à laquelle il devrait être systématiquement associé. Les déchets urbains posent un problème environnemental très préoccupant pour les pays en développement. Dans certaines capitales africaines, moins de 30 % des déchets sont évacués. La décentralisation en cours apparaît comme une caisse de résonance de la question des déchets. En effet, l’enlèvement des ordures ménagères est perçu comme le plus «municipal» des services urbains et tout responsable local joue une partie de sa crédibilité sur les résultats qu’il obtient dans ce domaine. Les chercheurs (auteurs) étaient concentrés sur le renforcement de la communication et de l’aptitude au travail commun entre les acteurs. Quatre processus de concertation touchant l’ensemble des acteurs concernés (opérateur, municipalité, habitants, associations) ont été mis en oeuvre : · Comité de suivi réunissant municipalité et opérateur ; · Réflexion pour l’amélioration du service dans le cadre d’un partenariat regroupant opérateur, municipalité et associations d’usagers ; · Aménagement d’une rue commerçante (espaces et conteneurs spécifiques pour la collecte) en collaboration avec les riverains ; · Compréhension et résorption d’un point noir en associant les habitants. En fait, l’objectifs de l’action définir et tester des solutions relatives à l’amélioration de la collecte des ordures ménagères du point de production aux points de regroupement et l’élimination du tri sélectif effectué au niveau des points de regroupement par des petits récupérateurs, en plus avoir une méthodologie d’intervention pour mieux impliquer les usagers dans le nouveau système privatisé de collecte des déchets ménagers, et comme ça développer la mise au point d’outils de communication adaptés favorisant une évolution des mentalités et des comportements des habitants vis-à-vis des déchets. Les chercheurs ont arrivé des résultats intéressants, j’en cite ; après un an la qualité du nouveau service apporté par l’opérateur privé a favorisé auprès des habitants une meilleure compréhension et appréciation du service de collecte et d’évacuation des déchets, aussi ils ont réussi à réaliser des partenariats avec des organismes pour assurer le pré-collecte des déchets d’une manière performante. En plus, Un travail de communication réalisé avec un médiateur a permis de définir dans une rue commerçante, de manière consensuelle avec particuliers et commerçants, l’emplacement des conteneurs ainsi que des aménagements spécifiques autours des bacs. C’est vrai que, ce problème de la collecte des déchets et parmi les défis du pays, mais la collecte n’est pas forcément une bonne solution pour assurer la continuité de cette solution, par contre, il faut mettre en place des usines pour le traitement et recyclage des déchets. Cette action sera la solution adéquate pour bien gérer les déchets pour la mise en œuvre le service urbain. Au-delà de la dimension technique, la composante sociale (concertation et collaboration avec les usagers) a été fondamentale pour l’amélioration du service. Et en ce qui concerne le traitement des déchets liquide, il est intéressant de signaler que dans les pays d’Afrique , les pratiques de gestion des déchets liquides et solides contredisent les principes de prudence écologique et de développement durable, plus encore que dans les pays industrialisés. Ces pratiques ont des impacts désastreux, à court et long termes, pour la santé des populations, les sols et les ressources. La situation est particulièrement critique dans les villes où les densités élevées de population concentrent les déchets et compliquent les problèmes. Les besoins en assainissement sont rarement couverts de manière satisfaisante. Assurer la durabilité de ce projet et l’un des objectifs majeurs des chercheurs (auteurs), qu’ont pu faire des partenariats public/privé pour constituer un support pour la démocratisation de la gestion municipale et les démarches participatives avec la société civile. Aujourd’hui, la rapide croissance urbaine de ces pays laisse penser qu’à moyen terme, les villes nécessiteront des services d’assainissement très différents de ceux d’aujourd’hui et des systèmes de collection et de traitement des déchets. Une des voies d’investigation pourrait concerner des systèmes qui soient flexibles et modulables, ce qui est rarement le cas de ceux actuellement développés. En fin, je mis à votre disposition un livre intéressant "LES VILLES COTIERES D’AFRIQUE DU NORD confrontent les désastres naturels et le changement climatique; L’adaptation au changement climatique et la résilience aux désastres naturels dans les villes côtières d’Afrique du nord" qui explique en générale la position géographique des villes côtières d'Afrique du Nord, cette position, les rend également vulnérable aux risques naturels et aux phénomènes climatiques, Ces villes à forte croissance démographique font face à des risques concrets qui s’intensifieront au cours des prochaines décennies à mesure que les conséquences du changement climatique se feront sentir davantage, Afin de mieux comprendre les risques que ces villes devront affronter à l’horizon 2030 et de contribuer à préparer les mesures d’adaptation nécessaires pour intégrer ces résultats pour la bonne gestion des déchets et e l'assainissement urbain. Bibliographie : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=28&ved=0CG4QFjAHOBQ&url=http%3A%2F%2Fwww.pseau.org%2Foutils%2Fouvrages%2Fpseau_gestion_durable_dechets_assainissement.pdf&ei=Sm9CU-ybNoTx0gXF04HIDQ&usg=AFQjCNG6luhkpkvc8Wnp2tahw6l653clXQ&sig2=1OyW69PeUNKbY0G9rQuC7g&bvm=bv.64125504,d.d2k&cad=rja https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDgQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.urbanknowledge.org%2Fdocs%2Fcoastal_cities.pdf&ei=hG9CU6rlBaeW0QX9g4HACA&usg=AFQjCNFhbSXOa2quhQ3vS9OanOF-kMh6wQ&sig2=1Un9KW5cmHPiCpU3Buu1Hg&bvm=bv.64125504,d.d2k&cad=rja https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&ved=0CHgQFjAJ&url=http%3A%2F%2Fhorizon.documentation.ird.fr%2Fexl-doc%2Fpleins_textes%2Fpleins_textes_7%2Fcarton03%2F21452.pdf&ei=hG9CU6rlBaeW0QX9g4HACA&usg=AFQjCNE_82S-7USxVAegNuS14U1_NiyXSg&sig2=9C9Me1x5Gru559gn5jPHGw&bvm=bv.64125504,d.d2k&cad=rja