La santé mentale est une composante à part entière de la santé. La promotion du bien-être, l'offre de soins et l'inclusion sociale des personnes atteintes de troubles psychiques constituent des enjeux majeurs pour notre société. Les problèmes de santé mentale représentaient déjà un enjeu majeur de santé publique avant la crise sanitaire de la Covid-19. Cette dernière a largement contribué à leur intensification, avec des effets qui risquent de s'inscrire dans la durée notamment si les politiques de prévention et de prise en charge ne sont pas renforcées. La crise sanitaire a toutefois permis une prise de conscience collective. Celle que nous avons tous une santé mentale, qu'elle est en grande partie déterminée par des facteurs environnementaux et que la préserver ne relève pas seulement de notre responsabilité individuelle, mais d'une responsabilité sociale et politique.
Un enjeu important de l’histoire des représentations et du traitement de la folie a été de définir ce que l’on devait considérer comme normal et ce que l’on devait considérer comme pathologique, et relevant d’un traitement. Dès l’Antiquité, les médecins et les philosophes se sont employés à créer des catégories pour classer les pathologies et chercher à les soigner, produisant ainsi des classifications. Cette démarche, qui a culminé avec l’émergence de la psychiatrie comme branche de la médecine, et qui est aujourd’hui toujours présente dans la pratique des soins, fait l’objet de débats. Cette leçon va vous permettre de découvrir comment on a classé les troubles mentaux à travers l’histoire et comment cela a influé sur les représentations de la folie et sur les conceptions du normal et du pathologique.
« Accueil », « admission », « orientation », « entrée »… Lorsqu’une personne souffrant de troubles psychiques franchit la porte d’un lieu de soin, à quoi peut-elle s’attendre ? Dans un contexte de crise de l’accueil, l’incertitude propre à la rencontre entraîne parfois chez les soignants des attitudes de défense, un surinvestissement des procédures, voire des mesures coercitives qui hypothèquent l’alliance thérapeutique. Comment faire en soi une place à l’autre quand on manque de disponibilité ?
Source : Ascodocpsy
Un peu de vocabulaire pour commencer La [stigmatisation, c'est un [processus qui consiste à fait de réduire une personne à un[ attribut discréditant (...)
C. Petiot. FACULTE DE SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES - SORBONNE, Mémoire Master 1, (2017)mémoire de Master 1 Ethnologie, parcours recherche, de Cyril Petiot sous la direction de Mme Serena Bindi..