Elle note que le taux d’auto-archivage reste très faible, ce qui explique en partie les appels à rendre le dépôt obligatoire (et pour ce qui me concerne, je me méfie souvent de la perennité à long terme, et de l’acceptation réelle, des systèmes obligatoires). Mais de fait, Salo soutient que l’auto-archivage n’est pas réellement utile au chercheur: pas utile à l’avancement de sa carrière, à l’obtention de budgets de recherche, pas même utile au partage du travail sur des documents en cours dans la mesure où ils ne savent pas gérer correctement les versions.
La bibliothèque d'aujourd'hui (le retard pris est déjà suffisamment criant), en plus de tout le reste, me semble avoir un besoin urgent d'autre chose, d'autres services, d'autres expérimentations, d'autres propositions, d'autres modalités de lecture "publique". Ne pas lui donner les moyens de le faire revient à se tirer une balle dans le pied et à entrer en claudiquant dans une économie ou une société de la connaissance.
Cet article compare différents systèmes d’organisation des connaissances (classifications, thésaurus, ontologies formelles, ontologies sémiotiques, folksonomies) selon différents critères pour évaluer leur pertinence en regard de la Recherche Ouverte d’Information.