Maladie chronique pouvant entraîner de multiples complications, le diabète requiert de ceux qui en sont atteints de changer parfois drastiquement leur mode de vie, une démarche que l’éducation thérapeutique peut grandement faciliter. En ville, les infirmiers Asalée, dont c’est le cœur de métier, représentent une véritable opportunité pour ces patients. Quelle prise en charge mettent-ils en place ?
Pourquoi est-il nécessaire de proposer aux personnes incarcérées l’accès à des programmes d’éducation thérapeutique ?
Et comment développer ces programmes dans les Unités Sanitaires de centres pénitentiaires ?
Découvrez, dans la lettre Ephora de novembre 2021, les actions mises en place à l’Unité Sanitaire du Centre Pénitentiaire d’Yzeure, dans l’Allier.
Source : IREPS Auvergne Rhône-Alpes
Reconnaissance de l’activité physique comme une thérapeutique validée des maladies chroniques Ainsi, l’activité physique, et la capacité physique qui en découle, en amont du diagnostic de la maladie chronique, au moment du diagnostic, au cours du parcours de soins et dans la vie de tous les jours, joue un rôle primordial dans la prévention et la diminution des complications de la plupart des maladies chroniques et dans la quête de la préservation de l’autonomie. L’activité physique est maintenant complètement reconnue comme une modalité de prévention et de traitement de la plupart des maladies chroniques. C’est la raison pour laquelle les recommandations de l’OMS sur l’activité physique ont été récemment actualisées et sont de plus en précises pour les personnes âgées et les personnes atteintes de maladie chronique. En France, la Haute Autorité de santé (HAS) a reconnu dès 2011 l’activité physique comme une thérapeutique non médicamenteuse validée et a développé pour les médecins prescripteurs des fiches techniques par pathologie permettant de les guider dans la prescription d’une activité physique chez les personnes atteintes d’une pathologie chronique... ...